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Cameroun : Ndelele, la ville durement touchée par la malnutrition

Au Cameroun, quatre régions sont touchées par la malnutrition sévère : le Nord, l’Extrême-Nord, l’Adamaoua et l’Est. L’Est, avec environ 32% de la population, serait la région la plus touchée.

Dans l’une de ses localités Ndélélé, située à plus de 230 kilomètres de Bertoua, les gens ne mangent que du couscous de manioc pour survivre.

« On mange du couscous le matin, le midi et le soir sans faire de bonnes sauces. Et quelqu’un pourrait le manger comme ça pendant 3 ou 4 jours avant de trouver autre chose ». Ngao Nguio Xavier, un agent de santé communautaire.

Dans la localité, les repas ne sont pas variés et les conséquences sont désastreuses pour la santé des enfants de moins de cinq ans. L’hôpital de Ndelele dit recevoir désormais 2 à 3 cas par semaine.

Le Dr Ngum Julius est le directeur de l’hôpital de Ndélélé.

« En 2021, environ 260 cas de malnutrition ont été recensés et ces cas sont ceux pris en charge dans le district sanitaire. Mais les relais communautaires travaillent dur pour faire des visites à domicile afin de dépister tous ces enfants souffrant de malnutrition et de les envoyer au centre de santé. installations pour une meilleure prise en charge ».

La situation a incité l’organisation de recherche scientifique à but non lucratif, le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) qui se concentre sur les forêts tropicales des pays en développement, à mener une étude pour comprendre les causes de la malnutrition et identifier les besoins de la population de la ville.

Le correspondant d’Africanews Joël Honoré Kouam rapporte que « l’hôpital de Ndélélé a reçu à lui seul plus de 200 cas de malnutrition, la plupart des enfants : Comme solution, le CIFOR met en place dans cette localité de nouvelles plantes en agriculture et de nouvelles denrées alimentaires pour changer les habitudes alimentaires des ces populations qui étaient autrefois obligées de ne manger que du couscous de manioc ».

Africanews

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