La ministre de la Santé publique, le Dr. Manaouda Malachi, a réitéré l’engagement du gouvernement camerounais à éradiquer le paludisme au Cameroun.
Il s’exprimait ce 25 avril lors d’un atelier organisé à Yaoundé à l’occasion de la commémoration de la 16e édition de la Journée mondiale contre le paludisme, célébrée cette année sous le thème « Temps pour atteindre zéro paludisme, investir, innover, mettre en œuvre ».
« Ce 25 avril, le monde entier organise une campagne de plaidoyer en faveur de la lutte contre le paludisme. Le Cameroun, qui n’est pas laissé pour compte, s’est joint à la communauté internationale pour faire le point sur l’exécution au cours des 12 derniers mois. C’est aussi l’occasion de réitérer l’engagement du gouvernement camerounais et de son partenaire pour éradiquer cette maladie », a déclaré le Dr Manaouda.
L’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Christopher John Lamora a déclaré que le gouvernement américain a investi des milliards dans la lutte contre la maladie.
« Grâce à l’Initiative présidentielle contre le paludisme (PMI), le gouvernement américain a investi plus de 80 milliards de FCFA au Cameroun depuis 2017. Cet investissement a contribué à réduire la mortalité infantile globale de plus de 35 %.
« Entre 2017 et 2022, le PMI, en collaboration avec le programme de lutte contre le paludisme du Cameroun, a fourni un traitement de chimioprévention contre le paludisme saisonnier à près de 2 millions d’enfants chaque année et a soutenu plus de 75 000 formations de renforcement des capacités pour les agents de santé camerounais. L’an dernier, le gouvernement a livré plus de 5 000 moustiquaires imprégnées d’insecticides, 9 millions de doses de traitements de chimioprévention contre le paludisme et 2 millions de tests de diagnostic rapide dans les régions du Nord et du Grand Nord. »
L’Ambassadeur a également expliqué que le gouvernement américain a été impliqué dans la lutte mondiale contre le paludisme depuis les années 1950.
Diverses parties prenantes ont donc réfléchi aux progrès accomplis jusqu’à présent dans l’éradication de la maladie et ont souligné la nécessité d’un investissement continu et d’un engagement politique, économique et social soutenu pour prévenir et éliminer le paludisme.
