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Cameroun : le gouvernement optimiste sur les perspectives macroéconomiques et budgétaires

Louis Paul Motaze, ministre des Finances

Le taux de croissance du Cameroun devrait se situer à 4,2% en 2022 contre 3,5% en 2021 et 0,5% en 2020, selon les estimations du Rapport sur l’économie du pays publié mardi par le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT).

« Les perspectives macroéconomiques et budgétaires restent favorables malgré la persistance des effets de la pandémie de la COVID-19« , a indiqué le gouvernement, indiquant que le niveau d’activité d’avant la pandémie de coronavirus pourrait être retrouvé pendant l’année en cours, avec une remontée du produit intérieur brut (PIB) de l’ordre d’au moins 4%, « sauf nouveau choc exogène qui affecterait les bases de l’économie camerounaise« .

Le gouvernement a fondé cet optimisme sur les résultats de 2021, qui a été une année de redémarrage économique progressif avec une croissance du PIB de 3,5%, par rapport à celle de 0,5% en 2020. Le redressement post-COVID-19 a été plus rapide que prévu, avec un profil de courbe en V, s’est félicité le MINEPAT, soulignant que « le choc sanitaire a été moins important que prévu, tant dans sa durée, que dans son étendue et son ampleur ».

Par ailleurs, l’arrivée à maturité des grands projets de première génération, le retour graduel à la normalisation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où sévit un conflit sécessionniste, l’accroissement de la marge de manœuvre budgétaire ou encore les initiatives visant à réduire la dépendance à l’égard de certaines importations sont, selon le document, autant d’indicateurs de confiance de nature à augmenter le potentiel de croissance du pays.

Les projections de l’exercice budgétaire 2022 demeurent toutefois marquées par certains indicateurs de risque, a alerté le MINEPAT, citant notamment la poursuite de la pandémie chez les principaux partenaires et à l’intérieur du pays, l’évolution des cours des matières premières et du pétrole, les suites du conflit entre la Russie et l’Ukraine, ou encore la crise sécuritaire dans les régions anglophones.

Xinhua

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