Le séminaire de formation organisé le 7 juin 2025 par la Synergie de Développement de l’arrondissement de Biwong-bulu portait sur la multiplication des rejetons de bananiers-plantains.
L’initiative vise à faire de l’arrondissement de Biwong-bulu un important bassin de production de plusieurs spéculations. La localité a déjà bâti sa réputation sur la cacaoculture, mais compte greffer la banane plantain à son projet de grenier agricole de la région du Sud. La culture associée modèle de durabilité a été expliquée dans les moindres détails à la cinquantaine de participants.
Pour Willy Endameyo, le coordonnateur de la Synergie de Développement de l’arrondissement de Biwong-Bulu, « Biwong-Bulu est une zone essentiellement agricole. Nous devons apprendre à pratiquer l’agriculture en association pour accroître nos gains. Avec l’embellie des cours de la fève de cacao, l’extension des vergers est significative. Pour la mise en place, on a besoin des bananiers plantains et c’est pas facile d’en trouver. Il fallait apprendre aux agriculteurs comment produire les rejetons. Nous osons croire que les uns et les autres vont mettre à profit les enseignements reçus pour améliorer leurs conditions de vie« .
Résoudre un problème pressant
Du fait de l’enclavement criard de l’arrondissement de Biwong-Bulu, les producteurs agricoles ont de la peine à se procurer des rejetons de bananiers-plantains. Du coup, la pratique aisée de l’agriculture intelligente rencontre d’énormes goulots d’étranglement.
On a donc jeté le dévolu sur la banane-plantain qui a la capacité d’offrir de l’ombrage aux cacaoyers et de les protéger contre les vents, et d’assurer une meilleure gestion des sols. Des avantages préférentiels multiformes qui permettent d’améliorer les rendements et d’accroître les revenus.
Des assurances pour un suivi des producteurs
La Synergie de Développement de l’arrondissement de Biwong-Bulu ne compte pas s’arrêter au stade de la formation. Les modules déroulés à la fois sur les plans théorique et pratique vont s’accompagner des descentes sur le terrain à travers les exploitations agricoles pour un suivi méthodique. Naturellement, des moyens techniques nécessaires et adéquats seront également déployés par l’initiateur du projet dans l’optique d’accompagner les producteurs.
Selon Richard Nzameyo, participant, « la formation était axée sur la technique du pif et du greffage, la réalisation du germoire, l’ exploitation du rejeton dans ce dernier et la mise en place de la pépinière« .
Des attestations de fin de formation ont été remises aux participants. Un vent nouveau souffle sur l’arrondissement de Biwong-bulu. Un air d’espoir pour un avenir radieux et prometteur.