Mais cela pourrait aussi exempter des centaines d’usines à gaz les plus sales du pays des limites strictes de pollution, disaient ces gens. Cela peut réduire le péril juridique des règles et maintenir plus d’unités en ligne, mais cela peut également offrir moins d’avantages aux communautés à faible revenu, noires ou hispaniques où les usines les plus sales sont situées de manière disproportionnée.
La proposition sera la pierre angulaire des efforts climatiques du président Joe Biden avant qu’il ne fasse face aux électeurs l’année prochaine et suive les normes de pollution historiquement agressives que ses agences ont proposées pour le pétrole et le gaz, les voitures et d’autres industries. Son sort déterminera probablement si les États-Unis sont à portée de main pour tenir leurs promesses de réduire la pollution par le carbone. Cela pourrait également aider Biden à gagner le soutien en 2024 d’électeurs soucieux du climat rebutés par certaines décisions récentes de l’administration favorisant la production de combustibles fossiles.
Si elle réussit, la règle transformerait l’économie américaine en accélérer la raréfaction du charbon en tant que source d’énergie majeure, tout comme les propositions de l’EPA visant à limiter la pollution des voitures et des camions visent à stimuler un passage rapide aux véhicules électriques.
Mais l’effort se heurte à des dangers. L’une vient des tribunaux, qui ont rejeté les tentatives des administrations Obama et Trump d’adopter des règles climatiques pour les centrales électriques. Et le règne de Biden arrive si tard dans son mandat que si un républicain remporte la Maison Blanche l’année prochaine, la nouvelle administration pourrait le balayer.
Les partisans disent que Biden n’a d’autre choix que d’aller grand.
Biden aura besoin à la fois des règles de la centrale électrique et de l’automobile pour atteindre ses objectifs climatiques, a déclaré Bob Perciasepe, qui était l’administrateur adjoint de l’EPA sous le président de l’époque, Barack Obama. « Vous devez faire ces choses. Il n’y a pas d’autre moyen de le faire.
Les adversaires sont impatients de bondir. Le procureur général de Virginie-Occidentale, Patrick Morrisey, un républicain qui a mené l’année dernière un combat devant la Cour suprême qui a limité la capacité de l’EPA à lutter contre les émissions de carbone dans les centrales électriques, a promis la semaine dernière : « Nous serons prêts ».
« Il faut aller plus loin »
En tant que candidat à la présidence, Biden a promis de réduire de moitié les émissions de carbone de l’économie d’ici 2030, par rapport à 2005. C’est désormais…
