Le club le plus populaire du Cameroun a décidé de dire stop et arrêtera ses activités. Bamboutos de Mbouda, club mythique, n’est plus en mesure d’assurer ses charges. Depuis la centralisation de toutes les recettes du football aux mains de la Fécafoot, les clubs n’ont plus aucun moyen de gérer leurs finances.
Un club de football vit des entrées aux stades, des recettes des sponsors, des subventions s’il y en a, des contributions de la FIFA et de la CAF, et des transferts.
Depuis que la Fécafoot a décidé de tout centraliser à son niveau, elle devait assurer la redistribution équitable des fonds. Mais en trois ans, l’exécutif actuel de la fédération ne reverse rien à certains clubs. Les autres ne s’en tirent que partiellement avec la promesse de supporter sans condition toutes les décisions de la hiérarchie.
Après Djiko FC, c’est donc Bamboutos de Mbouda qui dépose le bilan en invoquant une impossibilité de fonctionner.
Les griefs sont de multiples ordres :
Sur le plan financier, nous n’avons pas reçu les primes prévues par la convention, notamment :
- La prime réservée aux vainqueurs de la Supercoupe, édition 2022-2023, représentant la somme de 50 000 000 FCFA (cinquante millions) ;
- La prime de vice-champion édition 2023, soit 25 000 000 FCFA (vingt-cinq millions) ;
- La prime de finaliste malheureux de la coupe du Cameroun édition 2022, soit 15 000 000 (quinze millions), sans oublier de mentionner notre quote-part de la prime de sponsoring et la rétrocession pour le compte de notre club de la somme représentant le pourcentage de 50% des entrée financières en terme de billetterie.
Sur le plan sportif, nous constatons à juste titre que notre Club est victime d’une cabale orchestrée par les dirigeants de l’instance faitière du football au Cameroun. Les officiels faussent constamment les résultats de nos matches avec des effets immédiats sur notre classement.
Et ce n’est pas tout. Lorsque des irrégularités sont documentées et soumises pour arbitrage à l’instance, jamais elle n’est traitée :
Totalement convaincus que, pour des raisons qui nous paraissent non fondées et subjectives, une machine est mise en œuvre pour notre disqualification définitive. Nous avons mis à contribution d’énormes moyens financiers et humains pour la promotion de ce sport, et devons constater avec une certaine amertume aujourd’hui que nous sommes la cible d’un acharnement sans précédent.
Sans prétention aucune, par ses faits, nous sommes résolument engagés dans une logique d’autodestruction du football camerounais ; certains signes prémonitoires en sont des indicateurs de cet échec irréversible, comme en témoignent la désertion des stades et la légèreté des décisions arbitrales.
Les constatations sont troublantes :
Avant de conclure de manière lapidaire :
- Fécafoot : Mouelle Kombi a-t-il sous-estimé la capacité de résistance de Samuel Eto’o ? - 16 novembre 2025
- Mondial 2026 : la non-qualification qui coûte 6 milliards de FCFA à la Fécafoot - 16 novembre 2025
- Enceinte de 6 mois, elle découvre la trahison de son compagnon avec sa sœur cadette - 16 novembre 2025





