Ce qui a commencé comme une amitié à l’hôpital du district de Bambui s’est transformé en cauchemar pour Catherine lorsque Precilia, 38 ans, lui a volé son bébé de trois semaines.
Atherine, mère de deux enfants, avait fait confiance à Precilia, sans savoir que son nouveau-né était la véritable cible de leur connaissance.
Le 7 janvier 2025, Precilia a rendu visite à Catherine chez elle à Bambili sous prétexte de vérifier l’état du bébé. Cette visite s’est terminée par l’inimaginable. Precilia a disparu avec l’enfant, laissant Catherine dans l’angoisse.
Une recherche désespérée a commencé, Catherine déposant une plainte officielle au commissariat central. Les autorités ont rapidement lancé une enquête, traquant Precilia jusqu’à Bafut, où elles l’ont finalement arrêtée.
« Je ne peux pas décrire la douleur que j’ai ressentie », a déclaré Catherine, tenant à nouveau son bébé dans ses bras 23 jours après leur séparation forcée. « Je suis simplement reconnaissante d’avoir retrouvé mon enfant. »
Cet incident s’ajoute au nombre croissant de personnes disparues signalées dans la région du Nord-Ouest et au Cameroun en général.
Les forces de sécurité affirment que le manque de collaboration des victimes ou de leurs familles entrave souvent les enquêtes, ce qui rend certains cas difficiles à résoudre.
« Nous avons pu récupérer ce bébé parce que la famille a déposé une plainte officielle. De tels cas se reproduisent, mais les victimes ne viennent jamais vers nous, ce qui rend notre intervention difficile », a déclaré Emmanuel Mbock, commissaire de la police centrale de Bamenda.
Les autorités ont exhorté le public à rester vigilant et à signaler toute activité suspecte. Comme Catherine est rentrée chez elle avec son bébé, Precilia devra répondre de son crime devant la justice.
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