Le doute persiste sur des exactions qui y auraient été perpétrées par des ambazoniens vendredi dernier.
Les examens ont été interrompus au campus universitaire de Buea vendredi dernier, 08 juillet. Selon des sources, des sécessionnistes y auraient fait irruption dans la matinée et se seraient rendus dans une salle d’examen, avant d’enlever des étudiants dont le nombre reste indéterminé.
La nouvelle de l’enlèvement s’est répandue dans ce campus universitaire comme une trainée de poudre. Informés, les étudiants paniqués et apeurés ont quitté les lieux dans la précipitation vidant complètement le campus.
Alertés, les éléments des Forces de défense et de sécurité ont investi le campus universitaire. Seulement, rien ne filtre sur les circonstances réelles de cette attaque. Les étudiants approchés n’ont daigné dire un mot sur ce qu’il se serait réellement passé, ni sur le nombre de personnes qui auraient été enlevées.
Les informations reçues par Mutations font également état de ce que les étudiants enlevés auraient été libérés quelques heures après l’attaque, après paiement d’une rançon dont le montant n’a pas aussi été communiqué. Ce vent de panique qui a soufflé à l’Université de Buea intervient dans un contexte marqué par un regain depuis un peu plus d’un mois, des attaques des séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Cette attaque des séparatistes intervient moins d’un an après celle qu’a connue cette université le mercredi, 10 novembre 2021. Aux environs de 15h30, un engin explosif improvisé explosait dans un amphithéâtre, faisant 14 blessés. L’explosion qui avait créé la panique dans le campus universitaire de Molyko n’avait enregistré, fort heureusement, aucune perte en vie humaine.
Mutations
