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Amnesty présente des « preuves » d’exactions lors des manifestations — RT en français

Amnesty International a présenté à la présidente péruvienne Dina Boluarte la preuve que les forces de l’ordre ont fait usage de la force létale dans leur répression contre les manifestants qui réclamaient sa démission depuis décembre 2022.

L’ONG Amnesty International a présenté le 15 février à la présidente du Pérou, Dina Boluarte, des « preuves » des exactions de la police qui a tiré et « plusieurs fois » tué des manifestants.

« Nous avons présenté les preuves que nous avons recueillies selon lesquelles les forces de l’ordre ont fait usage d’une force excessive, disproportionnée et létale à plusieurs reprises, en utilisant leurs armes contre des personnes qui manifestaient », a déclaré Erika Guevara, directrice des Amériques à Amnesty, à l’issue de sa rencontre avec le président Boluarte.

« Le président Boluarte a assuré qu’à aucun moment elle n’avait donné l’ordre d’utiliser des armes meurtrières pour contrôler les manifestants », selon Erika Guevara.

Des preuves ont été recueillies sur 46 cas de violations des droits de l’homme, selon Amnesty, qui a recueilli des témoignages de victimes de la répression et de leurs familles à Lima (centre), Ayacucho, Andahuaylas et Puno (sud-est) et s’appuie également sur des preuves recueillies par la police péruvienne. les autorités.

Une enquête a été ouverte pour savoir si les forces de sécurité ont tué des manifestants lors de la répression des manifestations antigouvernementales le 15 décembre, a annoncé le bureau du procureur du Pérou le 13 février, après que les médias locaux ont rapporté que plusieurs personnes avaient été abattues par des soldats. L’enquête, menée par un parquet spécialisé dans les droits de l’homme dans le département d’Ayacucho (sud), vise des personnels de la police et de l’armée.

Selon le bureau du Médiateur péruvien (le Defensoria del pueblo), au moins huit personnes, dont un mineur, ont été tuées à Ayacucho lors d’affrontements avec les forces de sécurité le 15 décembre alors qu’elles manifestaient pour la démission de la présidente Dina Boluarte. Un reportage du site d’information péruvien IDL-Reporteros montre que les soldats, armés de fusils d’assaut Galil, ont tiré et tué six manifestants non armés, alors qu’ils avaient déjà été expulsés de l’aéroport.

Les manifestations au Pérou, qui ont commencé le 7 décembre après la destitution et l’arrestation du président de gauche Pedro Castillo, ont fait 48 morts, dont un policier, selon l’AFP. Là Defensoria del pueblo fait état de 60 morts et 1 879 blessés au 14 février.

Le président Castillo, syndicaliste, indigène, maître d’école rurale, au pouvoir pendant 17 mois, n’a pas pu gouverner comme il le souhaitait. Menacé de destitution à deux reprises, il passe son temps à tenter de se soustraire aux attaques de ses adversaires, majoritaires au Congrès. Le 7 décembre,…

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