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650 millions de F pour l’extension de l’usine de production laitière de Ngaoundéré

La région de l’Adamaoua verra dans les prochains jours sa capacité de production de lait augmenter. On passera ainsi de 1500 à 6500 litres au quotidien. Ceci grâce à l’extension de l’usine de production laitière de la région, située sur le plateau de Mardock à Ngaoundéré, chef-lieu de la région château d’eau du Cameroun.

D’un coût de 650 millions de Fcfa, dont 300 millions injectés par le gouvernement via le Projet de développement de l’élevage (Prodel), la pose de la première pierre de cet édifice s’est tenue le 19 décembre 2022, en présence du ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia), le Dr Taïga.

La fiche technique du projet renseigne que cette extension sera construite sur le flanc droit de l’ancienne mini-laiterie de Ngaoundéré réalisée à 250 millions de Fcfa. Elle sera bâtie sur une superficie de 15 000 m2 avec des bureaux et un hall de chargement constitué : d’un lieu de réception de lait, du traitement thermique, de la fermentation, de la stérilisation au conditionnement du yaourt et une chambre froide.

L’initiative qui intervient après l’importation depuis la France de 164 vaches de race Montbéliarde, vise à booster les capacités de production de lait dans cette partie du pays. « La nouvelle usine va régler le problème de la capacité de production, 5000 litres de lait par jour est une capacité suffisante par pour absorber la production ne serait-ce que dans l’Adamaoua.

Il reste à jouer certains aspects tels que l’accompagnement des fermes pour que la collecte et la chaîne logistique puissent fonctionner ensemble », a déclaré Hamidou Adamou, Administrateur de la mini-laiterie de Ngaroundéré aux confrères de Cameroon Business Today, parution du mercredi 28 décembre 2022 au  janvier 2023.

Ce qui pourrait avoir aussi un impact sur la production nationale de lait qui reste toujours faible. En effet, la production nationale a connu une augmentation de 7% depuis 2014, pour s’établir à près de 275 000 tonnes en 2019.  Cette même année, l’on a produit localement 207 216,1 tonnes contre 266 274,5 tonnes en 2018, soit une baisse de 59 05,4 tonnes (22,18%), comme le révèle la  « Situation des productions et des importations du sous-secteur élevage, pêches et industries animales en 2019 », du ministère de l’Elevage, des Pêches et de l’Industrie animale.

Eco Matin

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