l’essentiel
Aussi honorable soit-elle, la défaite des Bleus à Dublin samedi 11 février a mis fin à dix-neuf mois d’invincibilité et au rêve d’un deuxième Grand Chelem d’affilée. A 7 mois de la Coupe du monde 2023 en France, les Tricolores entendent profiter de cette déception pour se remettre en question.
Samedi, l’Irlande a mis un terme à la série de victoires des Bleus, qui s’est arrêtée à quatorze victoires d’affilée, le record du rugby français désormais gravé dans le marbre. A l’Aviva Stadium, le XV de France – assez courageux pour réaliser 258 tacles et coller au score pendant 75 minutes, assez audacieux pour inscrire un essai exceptionnel de près de 80 mètres – est tombé sur plus fort que lui.
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C’est mathématique : la deuxième nation du monde a perdu sur le terrain de la première. Mais, au-delà des pages des livres d’histoire et de l’occasion manquée de ravir la première marche du podium au classement de World Rugby, cette défaite a des conséquences à plus court terme. Déjà, les hommes de Fabien Galthié ont dû renoncer à leur rêve d’un deuxième Grand Chelem d’affilée. De plus, ils ont sérieusement compromis leurs chances de remporter le Tournoi des Six Nations.
« Tout est encore possible dans cette compétition, on l’a déjà vu par le passé pourtant, assure Gaël Fickou. On ne va rien lâcher. » Même si le revers de Dublin vous fait mal à la tête. Rien à redire sur un revers pour l’entraîneur : « Surtout pas. Il faut apprendre de la défaite même si elle n’est pas appréciée dans l’équipe. La défaite n’est pas une amie. »
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Une stratégie à clarifier
La chute de samedi, aussi honorable soit-elle, était peut-être nécessaire pour le Tricolore, dont l’écart sur ses adversaires n’a fait que se rétrécir au cours des derniers mois. Elle devrait permettre, en plus de mettre la pression sur les épaules irlandaises puisque les joueurs d’Andy Farrell sont certainement favoris pour la prochaine Coupe du monde aujourd’hui, de provoquer une remise en cause générale.
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Loin d’ici l’idée que la situation est alarmante – il serait aussi ridicule de l’affirmer au moindre faux pas face à ce qui se fait de mieux sur la planète – mais les partenaires d’Antoine Dupont ont certainement dû passer. ainsi dans leur construction. Avec évidemment la Coupe du monde en vue, qui sera le seul juge de paix.
« On apprend aussi dans la défaite, clame Fickou. On n’apprécie pas de perdre mais…
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