L’histoire tragique de Yolande Etoube a mis en lumière une situation alarmante au sein de la brigade de Bodjongo à Bonaberi. Cette jeune femme se retrouve derrière les barreaux depuis trois jours pour un incident apparemment mineur : avoir marché sur le pied d’un gendarme nommé Obono.
Yolande, simplement en train de se déplacer et de chercher un moyen de transport au rond-point Deido, aurait, involontairement, piétiné la chaussure du gendarme. Ce dernier a réagi de manière disproportionnée, décidant d’emmener la jeune femme directement à la brigade de Bodjongo où elle a été placée en cellule. Elle y est toujours retenue depuis trois jours, dans des circonstances qui soulèvent de sérieuses interrogations sur le respect des droits humains.
Le commandant de la brigade aurait émis la condition de libérer Yolande moyennant le paiement d’une somme de 35 000 FCFA, une situation déplorable qui soulève des questions sur d’éventuels abus de pouvoir.
Ce cas met en lumière les abus et l’arbitraire qui semblent parfois régner dans certaines instances de pouvoir. Malgré la nature mineure de l’incident, une réaction disproportionnée et des demandes de paiement pour obtenir la liberté soulèvent des inquiétudes quant à la justice et à l’équité dans de telles situations.
L’histoire de Yolande Etoube n’est pas un cas isolé, elle rappelle les nombreux défis persistants liés au respect des droits fondamentaux et à la manière dont certaines autorités peuvent parfois abuser de leur pouvoir, même pour des incidents mineurs.