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Un réfugié de guerre camerounais demande le même traitement que les Ukrainiens aux États-Unis

En mars, le président Joe Biden a déclaré que les États-Unis accueilleraient 100 000 réfugiés ukrainiens, accordant le statut de protection temporaire également connu sous le nom de TPS à 30 000 autres déjà aux États-Unis. Mais si les Ukrainiens fuyant la guerre sont accueillis avec de grandes marques de solidarité, il n’en va pas de même pour tous.

Wilfred Tebah a quitté son pays, le Cameroun, il y a environ trois ans en raison de son conflit en cours et du risque de persécution. « Il y a beaucoup de Camerounais aux Etats-Unis et certains sont encore en détention et certains sont encore à la frontière ce qui avec ça, ça pourrait les empêcher d’être expulsés, dit le jeune de 27 ans, On est en danger, je veux pour le souligner. Et seul TPS pour le Cameroun nous aidera à sortir de ce danger ».

Le statut de protection temporaire fournit un permis de travail de six à 18 mois. Récemment, l’ONG Human Rights Watch a publié un rapport indiquant que certains Camerounais ont subi des refus d’asile infondés et des abus en détention aux États-Unis.

Wilfred a écrit une lettre au sénateur républicain Rob Portman expliquant sa situation. Il dit qu’il aimerait recevoir le même traitement que celui réservé aux Ukrainiens. « Je ne peux pas vraiment dire que c’est injuste parce qu’ils le méritent comme nous le méritons aussi. Alors la seule chose qu’on peut faire c’est continuer à les supplier pour leur demander qu’on en a besoin. », explique Wilfred.

Les demandeurs d’asile ukrainiens sont exemptés des restrictions d’asile visant à empêcher la propagation du COVID-19. Des centaines d’entre eux attendent actuellement dans la ville mexicaine de Tijuana pour demander protection aux États-Unis.

« Les États-Unis étendent les protections humanitaires aux réfugiés principalement blancs et européens, tandis que ces 100 millions de personnes relevant de la compétence du HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés), encore une fois principalement des personnes de couleur, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie, ils continuer à languir », déclare Tom K. Wong, professeur agrégé de sciences politiques à l’Université de Californie à San Diego.

Le Département de la sécurité intérieure, qui supervise le TPS et d’autres programmes humanitaires, a refusé de commenter les plaintes de racisme dans la politique d’immigration américaine.

Africa News

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