fbpx

Cameroun Actuel

Un rapport accablant révèle la perte de confiance de la population britannique dans la police britannique « raciste et sexiste ».

La plus grande force de police de Grande-Bretagne sera dissoute si elle ne remédie pas à une culture toxique de sexisme, de racisme et d’homophobie. Un quart de siècle après avoir été qualifiée pour la première fois d’ »institutionnellement raciste », la police a été plongée dans la crise la plus grave de son histoire par un nouveau rapport accablant qui affirme qu’elle reste non seulement institutionnellement raciste, mais aussi sexiste et homophobe et qu’elle n’a pas réussi à protéger la sécurité des femmes et des enfants à maintes reprises.

Le rapport de la baronne Casey, commandé après l’enlèvement, le viol et le meurtre de Sarah Everard par Wayne Couzens, un agent de la police en service, en 2021, indique que la police n’a plus le consentement du public, tant le niveau de méfiance est élevé, et refuse d’exclure la possibilité que d’autres agents malveillants patrouillent encore dans les rues.

Parmi les comportements choquants des agents découverts figurent des sacs d’urine jetés sur des voitures, des pichenettes entre agents masculins, des jouets sexuels placés dans des tasses à café, des casiers vidés ou recouverts de ruban adhésif, et un animal caché dans le casier d’un agent.

Un agent musulman s’est vu mettre du bacon dans ses bottes, tandis qu’un agent sikh s’est fait raser la barbe de force. Des affiches sur lesquelles les armes et les matraques des agents féminins étaient numériquement modifiées en bouilloires, fers à repasser et serpillières ont été affichées dans un commissariat.

Ce comportement faisait suite à une pratique antérieure bien connue, le « marquage au fer rouge », qui consistait à ordonner aux nouvelles recrues féminines de soulever leur jupe ou d’exposer leur poitrine pour que le « marquage » de leur nouveau poste soit apposé sur leurs fesses ou leurs seins.

La baronne Casey a déclaré : « La police ne peut plus présumer qu’elle a l’autorisation des habitants de Londres pour les surveiller. La perte de ce principe crucial du maintien de l’ordre par consentement serait catastrophique. Nous devons veiller à ce qu’elle ne soit pas irréversible ».

Suite à une enquête d’un an visant à « tendre un miroir à la police », la baronne Casey déclare que la Met est un « vivier » de misogynes et un « aimant » pour les brutes.

Le rapport de 363 pages dévoilé aujourd’hui (mardi) a poussé les chefs de la police à « lutter pour leur vie », mais le nouveau commissaire Sir Mark Rowley a déclaré qu’il acceptait toutes les conclusions du rapport, mais qu’il refusait de qualifier les défaillances de sa police d’ »institutionnelles ».

Il a également choisi de « réviser radicalement » plutôt que de dissoudre l’unité de protection parlementaire et diplomatique où travaillaient M. Couzens et le violeur en série David Carrick.

La baronne Casey a qualifié le rapport de « rigoureux, sévère et sans…

Lire la suite de l’article sur encause.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi