Le premier doctorat en droit anglais, le diplôme le plus élevé en sciences humaines et sociales, a été décerné à Ndonga Rene à l’Université de Buea (UB).
L’étudiant Ndonga René a soutenu sa thèse devant un jury de professeurs de droit le 14 janvier au Département de droit anglais. Lors de la soutenance de sa thèse, le chercheur a fait valoir que le droit au développement est gravement affecté par la pratique du blanchiment d’argent.
Le blanchiment d’argent, a-t-il précisé, est l’acte de gagner d’énormes sommes d’argent par le biais d’activités illégales et est nuisible aux institutions financières, augmentant la corruption et la criminalité.
En adoptant une approche de recherche qualitative, le chercheur a identifié le blanchiment d’argent dans divers secteurs qui affectent négativement l’économie (du Cameroun ou en général ?). En proposant des solutions, Rene Nfonga (Nfonga ou Ndonga ?) a suggéré de mettre en place un coordinateur national du blanchiment d’argent tout en renforçant le cadre juridique et institutionnel.
Le jury de doctorat composé de cinq membres présidé par le professeur Alvin Longla Boma a estimé que la thèse était d’actualité et pertinente dans le contexte actuel. Selon la directrice de thèse de la candidate, la professeure Sone Patience, ce travail est « très important car nous avons mis en place des cadres juridiques, institutionnels et politiques pour lutter contre le blanchiment d’argent, mais celui-ci est toujours à son apogée ».
La professeure de droit a réitéré que l’organisme chargé de surveiller et de lutter contre le blanchiment d’argent devrait prendre les choses en main. Elle a déploré que l’argent destiné au bien public soit détourné au détriment des Camerounais ordinaires.
