Depuis le 25 janvier, Sépaq Anticosti a un nouveau directeur. Il s’agit d’Éric Harnois, déjà connu dans le monde des réserves fauniques. Avec son expérience, ses compétences et sa capacité à décoder rapidement les besoins des passionnés de chasse, nul doute qu’il deviendra un atout majeur pour l’organisation.
Il a occupé le poste de directeur de la réserve faunique Mastigouche pendant 12 ans. Il a su développer ce territoire pour l’amener à un niveau de fréquentation très élevé par rapport aux autres réserves du réseau.
« C’est un beau défi pour moi après mon passage à Mastigouche et dans la foulée de mon développement professionnel, c’est un peu l’aboutissement de ma carrière », explique le réalisateur lors de cette première entrevue accordée au Enregistrer depuis qu’il a pris ses fonctions.
« Ce qui m’intéresse, c’est d’aller encore plus loin sur ce territoire unique qu’est Sépaq Anticosti, de poursuivre l’excellent travail qui a été fait par mes prédécesseurs. Naturellement, j’inclus aussi le développement du parc national d’Anticosti dans ma démarche. »
Il a découvert l’île d’Anticosti pour la première fois en février dernier.
“Très honnêtement, j’ai découvert un environnement plus beau et bien au-delà de ce que je m’attendais à trouver. Il faut vraiment le voir pour le croire. Vous pouvez souvent voir des images, mais ce n’est rien comparé à voir le tout dans la vraie vie. C’est un territoire immense qu’il faut découvrir.
Hiver doux, début du printemps
Pour tous les passionnés de chasse, la question reste toujours la même : comment vont les cerfs après l’hiver ?
« J’ai pu voir l’immensité du territoire lorsque nous nous sommes rendus au pavillon Bell River. Nous avons parcouru 600 kilomètres et n’en avons vu qu’une partie.
« Lors de notre voyage, nous avons vu plusieurs centaines de chevreuils, qui étaient très actifs et nous semblaient en excellente santé. Ils n’avaient aucune difficulté à se déplacer. Ils sautèrent joyeusement.
« L’hiver n’a pas été difficile, même les habitants de l’île nous disent que l’hiver n’a pas été rude. Les quantités de neige ont été moindres que d’habitude.
« De plus, le printemps a été plutôt précoce. On nous a dit que parcourir une telle distance début mai était exceptionnel. Normalement, il faut attendre fin mai pour le faire. Dans la partie orientale de l’île, il n’y avait pas de neige du tout.
Bien qu’il s’agisse de sa première expérience sur le territoire, Éric Harnois peut compter sur l’expérience des membres de son équipe.
« Je ne connais pas le comportement des cerfs aussi bien que les gens qui vivent sur l’île », a-t-il déclaré. Plusieurs se sont dits surpris que les bois des mâles aient déjà commencé à pousser. C’est un autre signe encourageant pour les chasseurs.
En regardant les photos qu’il nous a…