Confirmant une information de BFMTV, l’AFP rapporte le 27 mars qu’une deuxième personne, blessée le 25 mars lors de violents affrontements à Sainte-Soline entre manifestants et gendarmes, est dans le coma.
Une deuxième personne blessée le 25 mars lors de violents affrontements à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) entre manifestants opposés aux retenues d’eau et gendarmes est dans le coma, a appris l’AFP de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.
Selon une femme présentée comme la mère de ce manifestant, et interrogée par BFMTV« Michael, 34 ans » était « en cours d’opération au cerveau ».
Plusieurs manifestants grièvement blessés
Le 25 mars, un homme de 30 ans a été grièvement blessé à la tête, avec une condition potentiellement mortelle. Le parquet de Niort a annoncé le lendemain avoir ouvert une enquête spécifique sur les circonstances dans lesquelles au total trois manifestants, dont une femme de 19 ans et un autre homme de 27 ans, avaient été grièvement blessés.
Le mouvement « Earth Uprisings » a indiqué dans un communiqué le 27 mars que le deuxième manifestant dans le coma avait été « touché à la trachée » et que son « pronostic vital était engagé ».
Le rassemblement, comme le précédent fin octobre, avait été interdit par la préfecture et plus de 3.000 membres des forces de l’ordre étaient mobilisés autour du site. Selon les autorités, il a réuni quelque 6 000 manifestants, dont un millier de militants radicaux ; un « brainstorm » pour les organisateurs, qui parlent de 30 000 personnes.
Le gouvernement a dénoncé « une poussée de violence intolérable », les organisateurs « une opération répressive massive » et « une dérive violente de l’Etat ». Une grande partie de la foule est restée pacifique, selon des journalistes de l’AFP.
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