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Sommet du bassin du lac Tchad : examen d’une approche innovante pour améliorer le bien-être des populations

Le 16e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement des six États membres du bassin du lac Tchad s’est ouvert à Abuja, au Nigeria.

Les pays membres réfléchissent à des approches innovantes pour améliorer les conditions de vie des populations autour du bassin du lac Tchad.

Le sommet qui se tient dans la capitale nigériane est présidé par le président de ce pays, Mohammadu Buhari.

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya, est représenté par le ministre délégué à la présidence chargé de la défense, Joseph Beti Assomo.

Au cours du sommet, le Ministre Joseph Beti Assomo a exprimé la volonté du Président Paul Biya de soutenir les résolutions des leaders de la commission du bassin du lac Tchad.

L’un des points forts du sommet a été la désignation du leader de transition du Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno, comme nouveau président du sommet des chefs d’Etat de la commission du bassin du lac Tchad.

Le sommet des chefs d’État du bassin du lac Tchad intervient après la 68e session ordinaire de la Conférence des ministres de la Commission du bassin du lac Tchad qui s’est ouverte un jour plus tôt.

Le président du Forum des gouverneurs du bassin du lac Tchad, qui est également gouverneur de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, Midjiyawa Bakari, a exposé certains des principaux défis de la région.

« Tout d’abord, il y a un problème de sécurité transfrontalière et la nécessité d’une harmonisation pour être au même niveau d’information.

Deuxièmement, le problème des ressources en eau. C’est la rareté de l’eau du bassin du lac Tchad qui a donné naissance à la crise de Boko Haram.

Nous devons en priorité remplir les eaux du lac Tchad pour que les activités autrefois florissantes reprennent, notamment l’élevage, l’agriculture et le commerce.

Le troisième défi est celui du changement climatique et de la consolidation de la paix ainsi que du développement durable.

La situation des réfugiés. Il y a plus de 70 000 réfugiés nigérians dans le camp de Minawao. L’année dernière, environ 5000 d’entre eux ont été rapatriés volontairement sous des conditions humanitaires et sociales indiquées par le Chef d’Etat du Cameroun.

Ce processus a été hautement apprécié par la communauté nationale et internationale. Nous envisageons le rapatriement volontaire d’un deuxième contingent dans les jours à venir.

Ces questions ont fait l’objet de discussions entre les dirigeants du Nigéria, du Tchad, du Niger, de la République centrafricaine et de la Libye, qui composent la Commission du bassin du lac Tchad.

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