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Sénat : le ministre des Travaux publics Nganou Djoumessi s’explique sur les retards dans la construction de l’autoroute Yaooundé-Douala

L’état d’avancement de cette infrastructure routière a été présenté hier aux sénateurs par le ministre, Emmanuel Nganou Djoumessi, au cours de la séance des questions orales.

Le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel ‘Nganou Djoumessi était face aux sénateurs le jeudi 18 juin 2020. Il répondait à la question posée par le sénateur Pierre Flambeau Ngayap, sur le retard « incompréhensible » accusé dans la construction de l’autoroute Yaoundé-Douala. Pour lui, si on a mis six ans pour réaliser 75 km, il faudra 10 années pour boucler les 135 km restants, et 15 ou 16 ans pour construire 210 km. C’était au cours d’une séance plénière présidée par le premier vice-président du Sénat, Aboubakary Abdoulaye.

Prenant la parole, le Mintp s’est voulu rassurant tout en indiquant les raisons qui justifient et expliquent ce retard considérable. Il s’agit notamment de la libération tardive des emprises par les populations, parfois plusieurs mois après le délai contractuel initial. En effet, l’on se souvient des épisodes désolants de blocage des travaux par des riverains, au motif que les indemnisations n’étaient pas encore payées. Une situation ayant parfois frisé « l’incivisme ».

D’autre part, le ministre Nganou Djoumessi a indiqué que la modification du profil en travers de l’ouvrage n’aura pas facilité le respect du calendrier de mise en œuvre. La conséquence directe aura été une importante variation en hausse des travaux. La ressource financière de 284 milliards ne permettant pas d’accomplir les travaux. Un financement supplémentaire de 71 milliards est donc nécessaire pour l’achèvement de la première phase.

En tout état de cause, l’autoroute Yaoundé-Douala, section Yaoundé-Bibodi, devrait s’achever le 31 décembre 2020 au regard du planning. Mais, le Mintp a indiqué que la crise sanitaire du Covid-19 va générer un « glissement dont l’impact reste à apprécier ». Pour ce qui est de la phase II, section Bibodi-Douala, longue de 136 km, l’Etat a lancé un avis d’appel d’offres public international à manifestation d’intérêt.

Ceci en vue de la sélection des entreprises ou des groupements d’entreprises devant accompagner le gouvernement pour le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance. Ces offres sont attendues le 30 juin 2020. A l’issue de cette étape, Emmanuel Nganou Djoumessi a précisé que cinq candidats au plus seront préqualifiés pour l’appel d’offres restreint. Car, l’Etat reste déterminé à offrir aux usagers et opérateurs économiques, une route de qualité qui facilitera la circulation des hommes et des biens.

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