L’ambassade des États-Unis à Yaoundé, par l’intermédiaire de son service de sécurité diplomatique, a fait don de six kits de détection de laboratoires clandestins à la gendarmerie nationale du Cameroun.
Ce don vise à renforcer les capacités du Cameroun à détecter et à démanteler les laboratoires illicites liés à des activités criminelles.
Cette remise de matériel fait suite à une formation spécialisée dispensée en novembre 2024. Au cours de cette session, les gendarmes camerounais ont reçu des instructions sur l’identification et la réponse aux menaces potentielles impliquant des armes de destruction massive (ADM).
La formation, animée par des experts américains, était axée sur les techniques pratiques d’évaluation et d’atténuation des menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.
« Ce don témoigne du partenariat solide et croissant entre les États-Unis et le Cameroun dans la lutte contre la criminalité et la promotion de la sécurité publique », a déclaré Joseph Love, responsable régional de la sécurité à l’ambassade des États-Unis à Yaoundé.
La gendarmerie camerounaise déploiera des kits dans ses zones d’opérations.
Les responsables de la gendarmerie nationale camerounaise ont également annoncé qu’ils intégreraient ces kits aux opérations en cours et les utiliseraient dans les régions identifiées comme présentant des préoccupations en matière d’activités de laboratoires illicites. Ces équipements contribueront aux enquêtes et amélioreront les capacités de détection sur le terrain.
Ce don s’inscrit dans le cadre de la collaboration continue entre les États-Unis et le Cameroun en matière de sécurité. Il est à espérer que cette collaboration se concentrera sur le renforcement des capacités institutionnelles et la lutte contre les menaces transnationales.
De plus, les initiatives futures maintiendront cet objectif sur la formation, le soutien en matière d’équipement et la coordination opérationnelle.
Ce don intervient à un moment où les craintes concernant l’engagement américain au Cameroun se sont accrues. Tout d’abord, des inquiétudes ont été exprimées concernant l’ultimatum de 60 jours donné au Cameroun pour répondre à ses préoccupations en matière de sécurité.
Ensuite, il y a eu la fin du TPS pour les Camerounais aux États-Unis. Enfin, et plus récemment, des discussions ont porté sur un projet de réduction de la présence diplomatique américaine au Cameroun.
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