fbpx

Cameroun Actuel

Scandale financier : le Directeur Général d’une microfinance disparaît avec 30 millions de FCFA, laissant agences et clients dans le désarroi

Vue aérienne du Boulevard du 20 mai à Yaoundé

La ville de Yaoundé est secouée par un scandale financier d’envergure : le directeur général de la microfinance ROYAL FINANCE, Abega Idris, a mystérieusement disparu après avoir fermé brusquement toutes les agences de l’institution et emporté avec lui plus de 30 millions de FCFA. Cette disparition soudaine a plongé le personnel et les clients dans la consternation à l’approche des fêtes de fin d’année.

Les agences de Damas, Ekié, Olembe et Akonolinga, autrefois animées par les activités de la microfinance, sont désormais verrouillées par d’imposants cadenas. Abega Idris, le directeur de cette institution, surnommé familièrement « Cow-boy » pour son caractère impétueux, aurait pris la fuite avec cette somme colossale, laissant derrière lui un flot de plaintes pour escroquerie et abus de confiance.

Les employés, laissés sans réponse ni direction, sont confrontés à une situation désastreuse, tandis que les clients, dont certains ont placé leur confiance et leurs économies dans cette microfinance, se retrouvent aujourd’hui dans l’incertitude quant à la sécurité de leurs fonds.

Lire Aussi  TVA : au Cameroun, le nombre de contribuables augmente grâce à la collaboration entre les impôts et la douane

L’énigmatique « Cow-boy », réputé pour ses actions audacieuses et son caractère franc-tireur, aurait pris une direction inconnue, laissant planer un voile de mystère sur ses intentions futures.

Cette affaire a suscité un émoi considérable au sein de la communauté, alors que les autorités et les forces de l’ordre s’activent pour retracer la trace d’Abega Idris et tenter de rétablir une certaine forme de justice pour les employés floués et les clients lésés.

Cette disparition spectaculaire met en lumière les risques associés aux institutions financières et souligne l’importance de la vigilance et de la régulation pour protéger les intérêts des employés et des clients. En attendant des développements ultérieurs, cette affaire laisse un goût amer à la veille des célébrations de fin d’année, privant nombre de personnes des festivités auxquelles elles aspiraient.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi