Une enquête a été ouverte en République démocratique du Congo (RDC) à la suite de révélations alarmantes concernant des députés provinciaux de Kinshasa. Ces derniers auraient reçu des véhicules de type 4×4 de la part du parti présidentiel, déclenchant ainsi une vive polémique dans le pays.
Selon la société civile congolaise, cette situation constitue un cas flagrant de corruption, d’autant plus préoccupant à l’approche des élections de sénateurs, de gouverneurs et de vice-gouverneurs. La perception d’une utilisation de ressources publiques à des fins partisanes et personnelles a suscité l’indignation au sein de la population congolaise.
Pour répondre à ces allégations, l’agence nationale des renseignements de la RDC est intervenue en saisissant plusieurs véhicules et en arrêtant plusieurs agents de sécurité impliqués dans la garde de ces véhicules. Ces derniers étaient entreposés dans un immeuble de la Gombe, à proximité immédiate du quartier général de la police judiciaire.
Face à la pression croissante de l’opinion publique, le chef du parti présidentiel, Augustin Kabuya, a tenté de justifier cette donation controversée. Il a qualifié cette distribution de véhicules comme une prime d’encouragement destinée à motiver les élus provinciaux. Il a également souligné le besoin de confort pour ces élus, dont certains se déplacent encore en taxis ou en motos.
Cependant, cette explication n’a pas réussi à apaiser les critiques et les interrogations quant à l’intégrité du processus démocratique en RDC. Cette affaire met en lumière les défis persistants liés à la transparence et à la lutte contre la corruption dans le pays, ainsi que la nécessité d’une surveillance et d’une reddition de comptes accrues au sein des institutions politiques.
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