« Quand j’ai annoncé que je serai candidat, j’ai perdu une partie de moi. Dans cette élection j’ai perdu une partie de ma famille, elle pensait peut être que j’étais trop jeune… au moment le plus important elle m’a abandonné, elle m’a abandonné.
Mais j’étais convaincu que j’allais gagner et je me suis entouré d’une bonne équipe à l’instar de celle que j’appelle ma patronne Mireille Fomekong …Je me suis entouré des meilleurs, comme M Jean-Bruno Tagne qui est extrêmement brillant…», a déclaré déclaré Samuel Eto’o, déjouant ainsi ceux qui annonçaient des règlements de comptes avec son équipe de campagne.
Le président de la Fédération camerounaise de football, tout en reconnaissant le talent du journaliste Jean Bruno Tagne qui l’a accompagné, se défend qu’il n’a rien promis à son directeur de campagne.
« Monsieur Tagne est brillant, extrêmement brillant. Et il a fait le job, mais j’étais candidat. Quand vous devenez président, vous l’êtes même pour ceux qui n’ont pas voté pour vous. J’ai choisi les gens qui pouvaient m’accompagner dans cette mission. Je n’ai rien promis à personne », a-t-il déclaré
Et sur les sorties critiques de ce dernier le taxant d’autocrate, le président de la Fécafoot réplique : « Monsieur Tagne n’est pas employé de la Fédération camerounaise de football. Comment il fait pour évaluer qu’il y’a une dérive dictatoriale ? »
Samuel Eto’o a cependant confirmé que son mandat de président de la FECAFOOT est de sept ans mais qu’il demandera l’organisation d’une élection dans trois ans et un mois. Une réponse à la sortie du journaliste suite à l’annonce du passage du mandat de 4 ans à 7 ans, fustigeant un passage en force.
« Lorsqu’on est sûr de ses réalisations, on va aux élections, on présente son bilan et on se soumet au vote. C’est ça la démocratie et la gouvernance dans une institution. Nous assistons à un vol de trois années de plus à la tête de la Fécafoot. Ce n’est pas pour ça que je me suis engagé », avait dénoncé Jean Bruno Tagne.
Répondant à une internaute sur Facebook, l’ancien directeur de campagne de Samuel Eto’o lors de l’élection présidentielle de la Fecafoot, avait fait comprendre à demi-mot qu’il avait pris ses distances avec le président de la Fédération camerounaise de football.
Coups Francs
