L’ancien patron du Syndicat national des journalistes du Cameroun Denis Nkwebo rappelle aux médias qui ne paient pas leurs employés que la rentrée scolaire est prévue pour la semaine prochaine.
Il y a de cela une semaine, les camerounais découvraient avec stupéfaction un reportage de l’émission Travelling diffusé sur Vox Africa qui a mis en lumière les conditions précaires dans lesquelles les hommes des médias évoluent. Il y en a comme Richard Onanena qui ont avoué s’être évanoui une fois à l’antenne parce qu’ayant faim. D’autres à visage découvert ont rapporté qu’il leur est arrivé d’être dans l’incapacité de conduire leurs épouses enceintes à l’hôpital et ne disposant que de 200 FCFA dans leur poche. La réalité dure est que les hommes des médias depuis la nuit du temps évoluent dans des situations difficiles.
Arriérés de salaire, salaires dévalorisants, tout y passe et l’ancien président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) Denis Nkwebo qui a fait de ce problème son champ de bataille a décidé de monter au créneau pour dénoncer en cette veille de rentrée scolaire. Nommant certains journaux de la presse écrite, il leur demande de payer leurs journalistes qui doivent sûrement assumer les charges liées à la rentrée scolaire prévue pour le lundi 5 septembre 2022.
«Le Jour, Le Messager et Mutations doivent payer au moins un mois de salaire à leurs journalistes. On ne peut pas cultiver la critique facile et maintenir des employés en esclavage. Plus de 100 mois d’arriérés de salaires ! La rentrée scolaire c’est lundi prochain», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Le Jour, Le Messager et Mutations doivent payer au moins un mois de salaire à leurs journalistes.
On ne peut pas cultiver la critique facile et maintenir des employés en esclavage.
Plus de 100 mois d’arriérés de salaires !
La rentrée scolaire c’est lundi prochain— NKWEBO DENIS (@DENISNKWEBO) August 31, 2022
