C’est fait ! Il a fallu près de deux ans à Olivier Dubois pour enfin retrouver sa liberté. Sept cent onze jours exactement après sa capture, le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, le journaliste indépendant français, correspondant de Libérer, indiquer Et Jeune Afrique, a donc été libéré. C’est à l’aéroport de Niamey, la capitale du Niger voisin, qu’il s’est présenté en pleine forme. Il voulait « rendre hommage au Niger et à son savoir-faire, à la France et à tous ceux qui (m’ont) permis d’être là ». Journaliste rigoureux, fin connaisseur de la zone sahélienne en proie aux violences jihadistes, une preuve de vie avait été donnée, sans toutefois que la mobilisation de son comité de soutien porte ses fruits. Ce lundi, il a remercié les personnes qui l’ont soutenu. « Je n’ai pensé qu’à ma famille depuis deux ans »il dit, avant de souffler : « J’ai besoin de reprendre mes esprits. »
Le Niger et son président, Mohamed Bazoum, parfaitement conscient de la complexité des acteurs de cette zone sahélienne, ont donc joué un rôle central dans la libération du dernier otage français au monde. C’est lors d’un entretien avec Iyad Ag Ghali, le chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim), que ce dernier l’avait kidnappé. En même temps qu’Olivier Dubois, un autre otage a été libéré lundi : l’Américain Jeffery Woodke, un humanitaire chrétien qui travaillait pour une ONG et avait été enlevé en 2016, au Niger. Dans le même temps, deux employés du Comité international de la Croix-Rouge, enlevés il y a deux semaines dans le nord du Mali, ont été libérés.
Grb2
Toutes les actualités du site n’expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d’un éditeur humain.
