L’avocat Me Akere Muna a récemment exprimé son désaccord concernant l’initiative d’adhésion à l’Alliance pour le changement (APC) lancée par Jean-Michel Nintcheu, la qualifiant de contrat d’adhésion et non de coalition politique ouverte.
Lors d’une interview accordée à l’émission « Entretien avec… » sur la STV, Me Akere Muna a expliqué sa position en déclarant que l’annonce de l’APC par Nintcheu était assimilable à un contrat d’adhésion. Il a précisé qu’il avait été invité à la convention du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en décembre 2023, mais qu’il n’y avait pas assisté en raison de son expérience passée avec des situations similaires.
Selon Me Akere Muna, l’annonce de l’APC lors de cette convention aurait fermé la porte à d’autres contributions potentielles, en limitant la participation à une adhésion plutôt qu’à une véritable coalition ouverte à tous. Il a souligné qu’à son âge et avec son expérience, il ne souhaitait plus s’engager dans des contrats d’adhésion stricts.
L’avocat a également mentionné son implication dans les discussions avec le groupe dirigé par le professeur Olivier Bile, autour de l’Alliance pour une transition politique (ATP). Il a estimé que ces discussions devraient rapidement aboutir à une stratégie claire et ouverte à la contribution de tous les acteurs intéressés.
Me Akere Muna a ainsi critiqué la nature de l’initiative d’adhésion à l’APC de Nintcheu, soulignant l’importance de maintenir une approche ouverte et inclusive dans le processus politique du Cameroun.
