Mbouda : les obsèques de Ni John Fru Ndi se préparent

La réunion préparatoire des obsèques de Feu leader national du Sdf, Ni John Fru Ndi, disparu le 12 juin 2023 et qui auront lieu dans la Circonscription électorale de Mbouda dans le département des Bamboutos le 28 juillet 2023, s’est tenue le 2 juillet 2023. Une initiative de la présidence de cette unité politique du Parti de la balance.

Le bureau directionnel de la Circonscription électorale (Ce) de Mbouda que préside Salomon Kazi Tatsassi, a choisi la date du 28 juillet prochain pour organiser, solennellement, dans cette unité politique du Parti de la balance, les obsèques de Feu leader national du Sdf, Ni John Fru Ndi décédé en date du 12 juin 2023.

C’était le 2 juillet 2023 au cours d’une réunion consacrée à la préparation de la haute cause.Il faut relever que cette initiative n’est pas feinte étant donné que dans le cadre de l’inhumation de l’illustre disparu qui se fera en date du 29 juillet 2023 dans son Santa Babatunatal, Région du Nord-Ouest, le cortège de requiem qui convoiera sa dépouille, partira de Yaoundé le 27 juillet et fera escale à Mbouda ce jour du 28 juillet après l’étape du Bafoussam. Passons !

Au cours des assises du jour qui se déroule en présence des membres du bureau de la Ce de Mbouda, du Régional Ouest, coordonnateurs Sdf des groupements de Mbouda, présidents des cellules Sdf de Mbouda aux côtés du Régional Sdf-Ouest en charge de l’organisation de ces cérémonies funéraires, Defo Ombe Sagong, le président de la Circonscription électorale fait observer que la famille nucléaire politique du Chairman de regretté mémoire dans les Bamboutos, attend, sereinement, sa dépouille à l’étape de Mbouda, le 28 juillet prochain après celle de Bafoussam, ce même jour, « profiterons » pour organiser et de façon solennelle, les obsèques d’un chef de famille et digne d’un leader politique charismatique qui a apporté un changement politique et démocratique au Cameroun. La mobilisation des militants et sympathisants de la formation politique de ce jour sera très forte.

Conférence nationale souveraine

Toute chose qui montrera à suffire aux yeux de l’opinion nationale que le Sdf et son capitaine ne mourront jamais et que l’heure est à la reconquête de la place du parti politique sur l’échiquier national. Je dois dire que le leader d’opinion a tant aimé les Bamboutos en général et les Mbouda en particulier au point où parmi les secrétaires généraux du parti et notamment, les anglophones qu’il avait- désigné à la tête de la formation politique et chacun en son temps, le secrétaire général francophone qui, à un moment donné, est rentré dans les rangs par ses soins, est un natif de Mbouda.

Nous déplorons toutefois que c’est dans les appartements privés de cet hiérarque du parti qui sont logés dans le centre-ville de Mbouda, que les membres du G Sdf se sontmobilisés à la dernière minute pour trahir le Chairman et le poignarder dans le dos. Selon certaines langues incisives, ce cacique Sdf ainsi scellé sous le sceau de l’anonymat serait l’honorable Jean Tsomelo, ex député et sénateur Sdf dans les Bamboutos. Evoluons !

Signalons qu’au cours de cette rencontre, après échanges d’avis des participants, un budget prévisionnel d’un montant d’environ 600 milles Fcfaa été arrêté. Ce qui permettra, selon les dires de Salomon Kazi Tatsassi, de se procurer la logistique nécessaire qui sera déployée pour l’organisation imposante de cette cérémonie funèbre. En faveur de « cet homme d’exception qui a impacté à sa manière et de façon indélébile la vie politique du Cameroun pendant les années dites de braises« .

« Dans les hauts faits, dit- il, de sa bravoure et de sa résistance face à l’oppression, l’agressivité et l’adversité du pouvoir Rdpc, l’on doit citer sa réclusion post-électorale en résidence surveillée en 1992 à Bamenda et son attitude à rester droit dans ses bottes dans la dénonciation de la mal gouvernance du régime Biya ; les marches à Yaoundé, Bafoussam et Mbouda, bravant à l’occasion les canons-à- eaux et bombes lacrymogènes ; les cris de ralliements des populations (Biya must go) en faveur du changement ; l’obtention au forceps des urnes transparentes ; l’instauration de la gestion cristalline des micros projets parlementaires et la réclamation à cor et cri de la Conférence nationale souveraine dans un contexte de gabegie, détournements massifs des deniers publics« .

Salomon Kazi Tatsassi estime, somme toute, que l’on est droit d’espérer que la jeune génération à qui ce timonier a toujours voulu léguer la direction des affaires saura capitaliser les acquis positifs et innombrables de cet homme providentiel pour donner à son bilan la meilleure des mentions.

En cela le bilan de Ni John Fru Ndi ne sera pas mitigé mais bien plutôtpo- sitif et devrait être une pierre incontournable dans le gotha des partis politiques de l’oppositionpour la construction d’une démocratie et alternance au Cameroun.

Le Messager