Le siège de l’Unesco à Yaoundé ce 30 mars 2022 était le théâtre de la rencontre entre les deux parties.
Patricia Ndam Njoya de l’Udc, Edith KahWalla du Cpp et les autres leaders politiques étaient bien de la partie. Cette réunion était l’occasion de dialoguer sur la problématique liée à la paix et à la sécurité au Cameroun et sur le rôle des Nations unies dans le soutien aux efforts camerounais en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix.
Tout ceci indique clairement dans quelle situation sécuritaire précaire se trouve le Cameroun avec le conflit en cours dans les deux régions anglophones et ses conséquences humanitaires, les conflits communautaires à l’exemple de celui connu dans le Logone et Chari, la situation délétère à la frontière avec la Rca, les tensions politiques, l’épineuse question de la succession ou de l’alternance au pouvoir, le système électoral et ses couacs pour une dévolution apaisée du pouvoir. C’est donc inspirée de toutes ces réalités pesantes et conflictuelles que la délégation onusienne a devisé avec les acteurs politiques camerounais.
Il faut indiquer par ailleurs que c’est le Bureau du coordinateur résident de l’Unesco qui a invité ce beau monde trié sur le volet à un déjeuner avec Martha Pobee, Secrétaire générale adjointe pour l’Afrique au département des affaires poli- tiques, de consolidation de la paix et des opérations de paix et François Louncény Fall, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, à l’occasion de leur visite à Yaoundé.
Il faut préciser par ailleurs que Mme Pobee, supervise les efforts de l’Onu liés à la prévention des conflits, à la consolidation de la paix et au rétablisse- ment de la paix en Afrique.Le représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique centrale, M. Fall exerce les bons offices dans la sous-région d’Afrique centrale au nom du secrétaire général sur les questions de prévention des conflits et de consolidation de la paix.
Le Messager
