Le parti d’opposition camerounais a formé une coalition avec certains syndicats du pays.
Le parti politique et les plus de vingt syndicats ont accepté de former ce qu’ils appellent le mouvement syndical camerounais (CALAMO) pour aborder les questions qui touchent le pays.
C’est le résultat d’une réunion de trois jours tenue à Kribi qui a abouti à la publication de ce que toutes les parties présentes ont appelé la « Déclaration de Kribi ».
Selon une déclaration signée par le syndicaliste et les dirigeants du parti, les discussions ont pris en considération la constitution du pays, la situation économique, sociale et politique inquiétante du pays, la situation des travailleurs entre autres.
« Du 11 au 13 mai 2023, le tout premier atelier de consultation pour l’établissement d’une plateforme de travail entre les syndicats et le Front social-démocrate s’est tenu à Kribi. Organisé par le Front social-démocrate, l’atelier a réuni 20 dirigeants de la confédération syndicale nationale, des fédérations et des syndicats, d’une part, et des dirigeants des FDS, d’autre part », peut-on lire dans sa déclaration d’ouverture.
La délégation des FDS à la réunion était dirigée par Osih Joshua Nabangi, premier vice-président national du parti et député de Wouri.
Après ce que les participants ont décrit comme des discussions franches, ils se sont mis d’accord sur un programme en cinq points qui comprenait la formation de CALAMO comme plate-forme de travail.
Selon les résolutions adoptées, les dirigeants « ont salué la convergence idéologique et les points de vue sur les défis d’une collaboration entre les deux parties ».
Pour assurer la durabilité, CALAMO a été créé en vue de mettre en commun les compétences, les capacités, les actions et les ressources.
En s’engageant à établir une plate-forme politique pour l’avenir, ils ont également accepté de la laisser ouverte à toutes les organisations qui partagent une valeur de social-démocratie.
