Le Syndicat National des Enseignants du Supérieur (Synes) a tenu une réunion ce 1er octobre 2024 à l’Université de Bertoua, au cours de laquelle plusieurs résolutions importantes ont été prises.
Parmi celles-ci, une menace de grève a été lancée si la troisième tranche de la prime de modernisation de la recherche n’est pas versée aux enseignants d’ici le 15 octobre 2024. Le Synes prévoit ainsi une cessation des activités d’enseignement dès le 16 octobre, soit une semaine après la rentrée académique prévue le 7 octobre.
Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le bureau exécutif national du Synes exprime également sa préoccupation concernant la suspension des inscriptions en thèse de Doctorat/Ph.D. dans les universités d’État depuis le 17 juillet 2023.
Cette suspension, imposée par le gouvernement, fait suite à une instruction du Premier ministre visant à garantir la soutenabilité financière du cycle doctoral et à mettre fin au préfinancement des soutenances par les étudiants. Le Synes rappelle « la nécessité impérieuse » de lever cette suspension pour permettre la reprise normale des activités académiques.
En outre, les enseignants déplorent le manque de communication sur la finalisation des états de la dette académique des universités d’État pour la période 2000-2021. Le Synes exhorte le gouvernement à accélérer les travaux et à effectuer les paiements dus dans les plus brefs délais.
Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, est attendu dans les jours à venir pour réagir à ces revendications, afin d’éviter une paralysie totale des activités académiques dans les universités d’État, comme cela a été le cas par le passé.
