Le sous-préfet de Melong, accompagné d’autres responsables de la sécurité dans le département du Moungo, région du Littoral, a visité le collège bilingue Saint Micheal ainsi que le collège Tchumo Aaron à Melong alors que tous les élèves étaient sortis de leurs salles de classe. Les cours ont été interrompus et une fouille minutieuse a été effectuée. Ceci fait suite à une bagarre entre un professeur et ses élèves sur le campus du Collège St Micheal le 16 janvier 2023.
« La consommation d’alcool, le tabagisme et la violence dans les écoles, que ce soit entre les élèves ou entre les élèves et leurs professeurs, doivent cesser », déclare Alain Blaise Biko, sous-préfet de Melong.
Au cours de la perquisition, plus de 100 téléphones portables et des armes ont été saisis sur les élèves.
Selon les administrateurs de l’école, la venue des forces de sécurité est un plus pour eux car ils ont des moyens limités pour contenir les étudiants.
« Nous, les administrateurs de l’école, n’avons pas les moyens et tout ce qu’il faut pour contenir ces élèves, surtout en ce qui concerne la discipline », a déclaré l’un des directeurs, Dieunedort Tagen.
Selon le sous-préfet, le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants est très important :
« Nous devons communiquer avec les parents de ces élèves afin qu’ils puissent assurer un suivi adéquat de leurs enfants à la maison pour une meilleure éducation ».
Un effort conjoint est donc nécessaire de la part des parents, des enseignants et des autorités pour lutter contre la violence à l’école.
Cette situation intervient alors que la ministre de l’enseignement secondaire, Pauline Nalova Lyonga, a interdit toute forme de châtiment corporel dans les écoles du pays. La ministre a également prévenu que des sanctions attendraient les enseignants qui continueraient à recourir à de telles pratiques.
CNA
