Aryna Sabalenka a réagi après le retrait de Lesia Tsurenko de leur match à Indian Wells en début de semaine. La joueuse professionnelle ukrainienne a révélé qu’elle souffrait de « crises de panique » après une conversation « choquante » avec le patron de la WTA, Steve Simon, au sujet de la guerre dans son pays. Mais le numéro 2 mondial biélorusse a affirmé qu’il y avait une raison plus importante au retrait de Tsurenko.
Tsurenko a relancé la conversation sur la guerre en Ukraine dans le tennis cette semaine lorsqu’elle s’est retirée de son match d’Indian Wells contre la Biélorusse Sabalenka. La joueuse de 33 ans a déclaré plus tard à Great Tennis Ukraine qu’elle avait eu des difficultés après avoir partagé ses sentiments sur les joueuses russes et biélorusses avec le PDG de la WTA, Steve Simon.
Ses commentaires ont suscité des réactions de la part de la WTA et de Simon lui-même, ainsi que de la n°1 mondiale Iga Swiatek et de la star russe Daniil Medvedev, qui ont appelé à la « paix ». Sabalenka elle-même a réagi pour la première fois depuis que Tsurenko s’est retirée de leur match à la dernière minute, montrant de la sympathie pour les Ukrainiens mais affirmant que le retrait de la 95e joueuse mondiale était pour une raison différente.
« Eh bien, écoutez, personne ne peut contrôler les émotions des autres, vous savez. Et je pense que la WTA fait de son mieux pour les contrôler », a déclaré la joueuse de 24 ans après sa victoire en demi-finale contre Maria Sakkari. La championne de l’Aussie Open a également laissé entendre qu’elle « aidait » en privé, en ajoutant : « Oui, bien sûr, il y a beaucoup de tension entre nous.
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« Je veux dire que je suis toujours convaincu que je n’ai rien fait de mal aux Ukrainiens ; ni moi, ni les athlètes russes, ni les athlètes biélorusses, aucun d’entre nous n’a fait quelque chose de mal. Même certains d’entre nous sont comme des aides. Comme pas comme, comment dire, publiquement, oui ». La numéro 2 mondiale a ensuite avoué qu’elle s’était battue mais qu’elle pensait que personne ne la croirait en tant que Biélorusse.
Sabalenka a poursuivi : « Qu’est-ce que je peux dire d’autre ? Je pense que la WTA fait un excellent travail pour soutenir les deux parties, et quoi qu’il en soit – je veux dire, je ne peux pas contrôler leurs émotions. J’ai vécu tellement de choses difficiles, et malheureusement, je ne suis pas en mesure de dire cela parce que qui va croire la fille biélorusse.
« Je veux dire, en parlant de son entraîneur. J’ai aussi vécu l’enfer, et je comprends que… Je ne sais pas. Plus je parle, mieux je m’arrête ». Revenant sur Tsurenko, Sabaleka a continué à laisser entendre que l’entraîneur de l’Ukrainienne était en fait à l’origine de son retrait, affirmant que…
