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le parcours de Kati Varga, une enfant cachée pendant la Seconde Guerre mondiale

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Ce jeudi soir, Kati Varga, 81 ans, viendra au Musée de la Résistance toulousaine raconter son parcours d’enfant cachée pendant la Seconde Guerre mondiale. Une histoire qui commence aux heures les plus sombres de la Hongrie.

Comme chaque année, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah se tiendra ce vendredi 27 janvier. C’est à cette date, en 1945, que les Soviétiques ont découvert le camp d’Auschwitz-Birkenau en Pologne. Cette année, les commémorations débuteront ce jeudi 26 janvier à Toulouse avec l’ouverture d’une table ronde au Musée de la Résistance et de la Déportation sur les sources de la Shoah.

Le public est invité à découvrir l’histoire de Kati Varga. Installée à Toulouse depuis 1968, cette petite femme au regard vif et pétillant a publié son autobiographie l’été dernier. Kati est née à une époque de grande agitation : au début de la Seconde Guerre mondiale en 1941. La famille vit à Budapest, en Hongrie. Son père est médecin, sa mère modiste.
Contrairement à leurs coreligionnaires européens, les Juifs de Hongrie seront déportés tardivement. Suite à l’invasion du pays par les nazis au printemps 1944, plus de 434 000 d’entre eux furent envoyés dans des camps de la mort entre le 15 mai et le 9 juillet.

« Raoul Wallemberg a sauvé mon père »

A cette époque, Kati est cachée dans une institution religieuse. Une expérience qui lui laisse encore un goût amer. « Je n’étais pas censé dire que j’étais juif, ce que j’ai refusé de faire. J’étais déjà un rebelle dans l’âme. La petite fille survit et rejoint ses parents et sa petite sœur née en juillet, mais quelque chose en elle a changé. « J’en voulais terriblement à mes parents. Pour moi, ils m’avaient laissé tomber ! »

Comme 20 000 Juifs à Budapest, Kati et sa famille doivent leur survie à un Juste : l’ambassadeur de Suède en Hongrie, Raoul Wallenberg, qui a tout fait pour protéger le plus de monde possible. « Il se rendait à la gare avec des listes de personnes à sauver. Mon père était prêt à embarquer, Raoul Wallemberg est intervenu. Il n’est pas parti. »

En 1945, les Soviétiques « libèrent » la Hongrie. L’enthousiasme initial fait rapidement place à la désillusion. « Sous le communisme, certaines choses ne devaient pas être dites. Je faisais tout de travers. Mon rêve était d’être pionnier (membre des organisations de jeunesse communistes, ndlr) mais je n’étais pas du bon côté, mes parents étaient bourgeois. »

« continuer à transmettre »

Les années passent dans le silence et la méfiance. Au moment de la révolution d’octobre 1956, Kati s’enfuit à Londres pour vivre avec un oncle. Elle ne vivra plus jamais en Hongrie.

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