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Le gouvernement britannique condamné à révéler des WhatsApp de Boris Johnson sur la gestion de la pandémie

Le gouvernement britannique va devoir remettre des documents réclamés dans le cadre de l’enquête publique sur la gestion de la pandémie, dont des messages WhatsApp de l’ex-premier ministre Boris Johnson, après avoir perdu jeudi 6 juillet en justice contre la responsable de cette enquête.

Début juin, le gouvernement de Rishi Sunak avait refusé de fournir ces documents, estimant qu’il s’agissait d’éléments «sans rapport avec le travail» effectué par la commission d’enquête sur la gestion de la pandémie.

Documents pertinents

Il avait mis en avant d’«importantes questions de principe», craignant un précédent rendant toutes les communications internes aux équipes gouvernementales susceptibles de se retrouver dans l’espace public. Le Cabinet Office (les services du gouvernement) avait saisi la justice sur la question.

Ce jeudi, la Haute Cour a donné raison à Heather Hallett, qui dirige l’enquête publique sur la gestion de la pandémie. Les juges ont estimé que les documents demandés «contenaient très probablement des informations sur la prise de décision» pendant la pandémie.

Les documents jugés «manifestement non pertinents» pour l’enquête devront être restitués. Le Cabinet Office doit donc remettre d’ici lundi après-midi les messages WhatsApp non expurgés de Boris Johnson, premier ministre britannique au moment de la pandémie, ainsi que ses cahiers et agendas.

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Trop tardivement

Après la décision de la Haute Cour, un porte-parole du gouvernement a indiqué que le Cabinet Office «se conformerait pleinement à ce jugement et travaillerait avec l’équipe de l’enquête».

La pandémie de coronavirus a fait plus de 227.000 morts au Royaume-Uni, l’un des pires bilans en Europe. Boris Johnson avait été accusé d’avoir agi trop tardivement, notamment en ne confinant pas tout de suite la population.

L’ex-premier ministre a été contraint à la démission l’été dernier après une succession de scandales, au premier rang desquels le «Partygate», des fêtes à Downing Street pendant les confinements.

Un rapport parlementaire accablant l’a accusé d’avoir menti au parlement sur ces fêtes et demandé de lourdes sanctions contre lui. Boris Johnson a démissionné de son mandat de député quelques jours avant la publication de ces conclusions.

Avec AFP

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