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Le cabinet Macron fait face à un vote de censure dans la lutte contre le projet de loi sur les retraites en France

Le gouvernement du président Emmanuel Macron faisait face à un vote de censure crucial à la chambre basse du Parlement français lundi après que son gouvernement a imposé une refonte des retraites sans vote, encensant les syndicats, déclenchant de violentes manifestations et déclenchant les troubles politiques les plus intenses de son deuxième terme.

En choisissant de contourner le Parlement, M. Macron a ouvert son gouvernement à l’effort de censure, une mesure permise par la Constitution française, conduisant à deux motions de censure à l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement, contre son cabinet.

Des votes sur les deux devraient avoir lieu lundi soir, déterminant l’avenir non seulement de la refonte largement impopulaire des retraites, qui ferait reculer l’âge légal de la retraite en France de 62 à 64 ans, mais aussi du gouvernement lui-même.

Si aucune des deux motions n’est adoptée, le Cabinet reste et le projet de loi est maintenu. Mais si l’une des motions recueille suffisamment de voix – plus de la moitié du nombre total de législateurs élus à la chambre basse – le cabinet de M. Macron devra démissionner et le projet de loi sur les retraites sera rejeté, un coup dur pour le président même s’il resterait en poste.

La première motion, présentée par le Rassemblement national d’extrême droite, ne devrait pas recevoir beaucoup de soutien au-delà des propres rangs du parti. L’autre, déposée par un petit groupe de législateurs indépendants et soutenue par une large alliance de partis d’opposition, représente une plus grande menace.

Bien qu’aucune des deux motions ne soit considérée comme susceptible d’obtenir le nombre de voix requis – au moins 287 – pour réussir, la colère contre M. Macron s’est intensifiée et les spéculations sur un éventuel résultat surprise sévissent après trois jours de volatilité et de tension accrue dans la politique française. .

La décision de faire passer le projet de loi à l’Assemblée nationale sans vote jeudi a déclenché des manifestations en colère, souvent spontanées, à travers le pays, certaines se transformant en affrontements féroces entre la police anti-émeute et des manifestants indisciplinés ou violents.

A Paris, des manifestants ont allumé des bombes fumigènes au milieu d’un grand centre commercial. A Lyon, dans le sud-est du pays, ils ont tenté de s’introduire dans une mairie. A Nantes, à l’ouest, ils ont bloqué une autoroute.

Les bureaux de circonscription des législateurs favorables au projet de loi sur les retraites étaient également griffonnés de graffitis et bombardés de pierres. Les grèves des transports, des enseignants et des éboueurs se poursuivent dans certaines régions.

« Si la motion n’est pas votée, les gens continueront à se battre pour faire marche arrière sur la réforme », a déclaré Raphaël Masmejean, 31 ans, vendredi soir dans le centre de Paris, place de la…

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