Actuellement en liberté conditionnelle après avoir purgé une peine d’un an et huit mois de prison, Sergio Contreras, dit Koke, pourrait retourner derrière les barreaux. L’ancien joueur de l’OM avait été interpellé dans une vaste opération anti-drogue.
Les problèmes juridiques de Sergio « Koke » Contreras ne sont peut-être pas terminés. Arrêté en 2019 dans le cadre d’une opération au cours de laquelle une tonne de haschisch, des armes et d’importantes sommes d’argent ont été découvertes, l’ancien joueur de l’OM a purgé une peine d’un an de prison et huit mois, avant d’être libéré sous caution après avoir versé une caution de 15 000 euros en juillet 2021.
Près de deux ans plus tard, un nouveau procès doit avoir lieu ce lundi à Malaga. Koke et 17 autres personnes, dont son frère et sa compagne, seront entendus, rapporte la presse espagnole. Les prévenus qui occupaient une fonction importante dans cette affaire risquent une peine de 16 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Les autres prévenus, selon leur degré d’implication, sont inculpés d’atteinte à la santé publique ou de détention d’armes et encourent des peines allant de quatre ans et six mois à un an de prison.
Une tonne de haschisch a été découverte par la police dans ce coup de filet mené en Andalousie dans la ville d’Estepona où Koke vit depuis la fin de sa carrière. Ce n’est pas la seule découverte de la police. En effet, elle a également trouvé des armes et des sommes d’argent en grande quantité lors des perquisitions effectuées. Koke serait simplement l’un des chefs du réseau criminel et y serait associé avec son frère qui avait également été arrêté.
En correspondance avec le journal ElDesmarque, l’ancien Marseillais avait livré quelques détails sur sa détention pendant la crise sanitaire. « La situation ici n’est pas mauvaise, nous allons tous bien et peut-être que cette fois nous avons eu de meilleures conditions que vous, écrit-il. On peut courir, s’entraîner… Ici, les journées sont très longues mais au final je fais la même chose presque tous les jours. Le matin, je vais à la salle de sport et ensuite je passe généralement la matinée à jouer au parchis (jeu de société très populaire en Espagne). Avant le problème du Covid-19, j’allais suivre un cours de culture d’entreprise, mais c’est arrêté maintenant. Je regarde aussi le code pénal, ce sont des choses que je n’ai pas faites à l’extérieur, mais j’ai le temps pour ça ici.
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