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Incidents du Tribunal de première instance de Bonanjo : deux avocats condamnés

Me Richard Tamfu et Me Armel Tchuenmegne ont écopé d’une peine de trois ans avec sursis à l’issue de l’audience qui s’est tenue hier à Douala.

Les deux avocats interpellés mercredi 18 novembre dernier, ont comparu devant le tribunal de première instance de Douala Bonanjo, statuant en matière de flagrant délit, hier, lundi 23 novembre 2020- Maitre Richard Tamfu et son confrère Armel Tchuenmegne ont été condamnés à une peine de trois ans avec sursis. Aussitôt le verdict prononcé, la corporation a affiché sa volonté d’interjeter appel de la décision du Tpi de Douala Bonanjo.

« Ce verdict est trop sévère », a fait savoir un avocat contacté dans la soirée du lundi. Maître Tamfu et maître Tchuenmegne ont été interpellés le mercredi 18 novembre et gardés à vue à la direction régionale de la police judiciaire du Littoral, où ils ont séjourné pendant quarante-huit heures avant de se voir déférés à la prison centrale de Douala. Pour destruction, violence sur fonctionnaire^ publicité sur une affaire en cours, entre autres charges.

Les déboires des deux hommes de loi sont liés aux manifestations qui se sont déroulés au début de la soirée du mardi 10 novembre 2020 dans l’une des salles des audiences du tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. Les deux avocats sont accusés d’avoir-pris part à ces manifestations. Les avocats s’étaient mobilisés massivement au tribunal ce jour-là, pour apporter qui leur soutien, qui leur défense à deux de leurs confrères incarcérés à la prison de New-Bell, et dont la première audience était prévue ce mardi là.

Au terme de l’audience, ils s’étaient opposés aux autorités judiciaires et aux agents de l’administration pénitentiaire, alors que ceux-ci s’apprêtaient à escorter pour la prison de New-Bell, maître Wantou Ngueko et sa consoeur Christelle Djonko interpellés le lundi 09 novembre, soit un jour plus tôt. C’est qu’au cours de cette première audience,’ ils n’avaient pas pu empêcher le juge de maintenir au 25 novembre la date du renvoi de l’affaire. Un renvoi qu’ils trouvaient trop long, alors que les deux avocats incarcérés étaient poursuivis pour délit d’outrage à magistrat, corruption et escroquerie.

Source : Le Jour n°3305

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