Le membre déchu du Comité exécutif de la Fecafoot s’appuie sur la récente condamnation de Samuel Eto’o Fils en Espagne.
Dans une lettre, Guibai Gatama demande à la vice-président de la Fecafoot, Celine Eko, d’assurer l’interim à la fête de l’instance faitière du football camerounais. Le journaliste et ex membre du Comité exécutif évoque la stricte application des dispositions statutaires des articles 36 (alinéa C et 0) et 47 (alinéa 1) des Statuts de la Fecafoot.
L’article 36 (alinéas C et D) dispose que : «Tout candidat au poste de membre du comité exécutif de la Fécafoot doit remplir les conditions d’éligibilité ci-dessus :
Alinéa C : n’avoir pas été condamné à une peine définitive privative de liberté sans sursis supérieure à trois mois.
Alinéa D : n’avoir pas été condamné à une peine privative de liberté assortie de sursis simple ou avec probation supérieure 6 six mois ».
Quant à l’article 47 alinéa 1. il dispose que « Le poste de président sera considéré comme vacant en cas de décès, de démission, d’exclusion, ou si ledit Président se trouve en situation d’incompatibilité en cours de mandat… ».
Rappelons que l’ancien capitaine des Lions Indomptables et par ailleurs président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto’o Fils, (41 ans), a été condamné à 22 mois de prison et à une amende de 1,8 million d’euros, pour fraude fiscale « remontant aux années 2006-2009 », lorsqu’il jouait au FC Barcelone.
Mais l’ancien attaquant de la Liga n’a pas été incarcéré, comme le prévoit la loi espagnole, car cette peine est inférieure à deux ans et qu’il n’a pas d’antécédents judiciaires en Espagne.
