Didier Deschamps estime que les joueurs ayant joué la finale de 2018 sont « forcément aidés » dans la préparation du choc France-Argentine de dimanche. Mais le sélectionneur français travaille sur la gestion mentale de ceux qui découvrent le « contexte particulier » d’une finale de Coupe du monde.
Sur les 23 champions du monde de 2018, ils ne sont que 9 (Lloris, Areola, Mandanda, Pavard, Varane, Griezmann, Giroud, Mbappé, Dembélé) dans l’équipe de France qui a pour mission d’aller chercher la troisième étoile face à l’Argentine dimanche au Lusail Stadium (16h). Disputer une finale de Coupe du monde est donc inédit pour les 15 autres joueurs. Est-ce un problème? Didier Deschamps y fait attention, en tout cas.
« Le contexte d’une finale est toujours particulier. Il y a un côté émotionnel qui peut être différent selon les joueurs. (…) Quand c’est la première finale pour un joueur, il y a moins de repères », souligne le sélectionneur français, qui s’est exprimé samedi matin en conférence de presse d’avant-match à Doha.
« La gestion des émotions est importante »
« Quand on a l’opportunité ou le privilège d’en jouer plusieurs, ça aide forcément, complète-t-il. Ce qui ne veut pas dire que ça ne va bien se passer si c’est la première. Il y a une gestion des émotions qui est importante. Par rapport à ça, mon discours et les échanges que je peux avoir ne sont, bien sûr, pas identiques pour chaque joueur ».
Depuis la qualification obtenue contre le Maroc, Didier Deschamps assure qu’il n’a « pas d’inquiétude ou de stress ». Il insiste: « L’important, en préparant un tel match, c’est de garder la sérénité. Une finale, quelle qu’elle soit, mais encore plus en Coupe du monde, il y a le match, mais aussi le contexte ».
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