Invité de la matinale de Radio Balafon le 29 Août, le communicant de la FECAFOOT, Thierry Roland Enom Etam, explique que la Fédération met un point d’honneur à faire bénéficier à ses dirigeants le surplus généré par les revenus qu’elle engrange.
Parmi les résolutions de la dernière assemblée générale de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), il y a une bonne nouvelle pour les membres de son Comité Exécutif. Leurs indemnités de session vont être plus consistantes. Un communicant de l’association, Thierry Roland Enom Etam, intervenant dans la matinale de Radio Balafon ce 29 Août a dit pourquoi cette décision a été prise.
« En ce qui concerne la revalorisation des indemnités des membres du comité exécutif, il faut que je vous dise que depuis le président Iya ou alors depuis plus de 10 ans. Penons simplement la période de 10 ans. Les indemnités des membres du comité exécutif sont allées sans cesse croissant. C’est-à-dire que ce que les autres touchaient avant, ce n’est pas ce que les autres touchent aujourd’hui.
Pour les 10 prochaines années, ces indemnités se verront être revues à la hausse. Simplement parce que, lorsqu’il y a une croissance en termes de revenus, de recettes pour la Fédération camerounaise de football, cela doit avoir un impact sur tous les acteurs et sur tous les pans de l’administration fédérale de notre football », explique l’analyste sportif.
Il cite l’exemple de la subvention dédiée aux clubs professionnels ainsi que le traitement salarial de certains personnels de la FECAFOOT qui s’est vu amélioré.
« Vous avez vu lors de cette assemblée générale, le président de la fédération camerounaise de football a parlé d’une revalorisation par exemple de la subvention du football amateur à 300 millions. Vous avez vu que, à la fédération camerounaise de football, même les employés qui n’étaient pas contractualisés, les temporaires, et ceux qui avaient été reclassés. C’est-à-dire que vous aviez des gens par exemple qui avaient le Master, mais qui recevaient le salaire des personnes qui ont le baccalauréat », renseigne-t-il.
Thierry Roland Enom Etam soutient que les administrateurs de la FECAFOOT méritent à plus d’un titre d’avoir plus d’argent. En plus, déclare-t-il, la gouvernance Eto’o montre l’exemple en matière de justice sociale.
« Il est de droit et c’est une évidence que les membres du comité exécutif eux aussi puissent voir une certaine revalorisation de leurs indemnités et avantages car c’est quand même eux qui définissent la politique générale de la fédération camerounaise de football.
Si cela n’était pas fat ainsi, ce sont des choses qui créent la frustration. Même dans le pays, quand vous interrogez les différentes crises sociales, les différents conflits sociaux, les acteurs vous parlent des frustrations nées de la difficulté liée au bon partage de la richesse, des fruits de la croissance. Le président Eto’o, je crois est dans cette optique de bonne gouvernance, d’équité », dit-il, rappelant que le patron de la FECAFOOT est le seul membre du Comité Exécutif qui ne touche « pas toujours » ni salaire, ni indemnités.
CIN
