Un pont s’effondre en Inde comme dans un film indien avec un scénario de magie. Et pourtant la scène est réelle pour un bilan provisoire fait état de 75 personnes mortes. Mais , c’est bien plus, puisque la presse locale annonce une centaine de morts. Et d’ailleurs, les recherches se poursuivraient pour retrouver les disparus.
Le pont suspendu enjambant une rivière dans l’Etat du Gujarat, dans l’ouest de l’Inde, a subitement lâché dimanche 30 octobre, a affirmé un responsable local. Les autorités estiment que plusieurs centaines de personnes se trouvaient sur l’édifice quand les câbles le retenant ont lâché.
“Nous avons retrouvé 81 corps et les rites funéraires ont commencé”, a déclaré Atul Prajapati, un responsable médical de l’hôpital.
La plupart des victimes sont mortes noyées dans le cours d’eau. “Plus de 82 personnes ont été secourues”, avait affirmé plus tôt un autre membre du gouvernement local. On ingnore si d’autres disparus sont toujours recherchés.
Des responsables locaux cités par des médias locaux ont estimé que jusqu’à 500 personnes pouvaient se trouver sur le pont Morbi lorsqu’il s’est effondré, alors que ses occupants se livraient à des rituels religieux. ” Les gens tombaient les uns sur les autres quand le pont a rompu. Ils s’étaient amassés dessus pour des rituels à cause du festival Diwali. Il y a beaucoup de femmes et d’enfants parmi les victimes “, a raconté un témoin non identifié cité par un média local.
Selon des responsables locaux cités par des médias, les personnes présentes sur le pont se livraient à des rituels dans le cadre d’un festival religieux. Et malheureusement, ce sont les fidèles qui ont été sacrifiés sur le pont du déluge.
Le pont, construit au XIXe siècle (au moment où l’Inde était encore sous domination britannique) venait tout juste de rouvrir après sept mois de rénovations, comme le rappelle la BBC. Le pont suspendu, long de 233 mètres, avait été construit en 1880 avec des matériaux apportés d’Angleterre, selon les médias locaux.
Le Premier ministre, Narendra Modi, qui se trouvait au Gujarat, dont il est originaire, a demandé “la mobilisation urgente d’équipes de secours” et la mise à disposition d’aides pour toutes les victimes, a tweeté son cabinet.
Souvent, on déplore souvent des accidents sur des infrastructures anciennes et mal entretenues en Inde, notamment sur des ponts.
En 2016 la rupture d’une passerelle au-dessus d’une rue animée dans la ville de Kolkata (est) avait causé la mort d’au moins 26 personnes.
En 2011 au moins 32 personnes avaient perdu la vie dans l’effondrement d’un pont sur lequel se trouvaient une foule de participants d’un festival dans le nord-est de l’Inde, à environ 30 kilomètres de la ville de Darjeeling.
Moins d’une semaine après environ 30 personnes trouvaient la mort dans la rupture d’une passerelle franchissant une rivière dans l’État d’Aruchnal Pradesh (nord-est).
En 2006 ce sont au moins 34 personnes qui avaient été tuées par l’effondrement d’un pont vieux de 150 ans sur un train de passagers dans une gare de l’État du Bihar (est).
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