Le processus électoral à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) connaîtra son apothéose le 29 novembre 2025 au Centre d’Excellence de la CAF à Mbankomo.
Telle est la teneur d’un communiqué, daté du 29 octobre 2025, convoquant les membres de l’assemblée générale de cette association sportive, signé du président de la Fécafoot, Samuel Eto’o Fils.
Ils seront appelés, au cours de cette session de l’assemblée générale élective, qui débutera à 8 h, à désigner leur nouvel exécutif à la tête duquel on devrait trouver un nouveau président. Et ceci, pour les quatre prochaines années. En tant que président sortant, Samuel Eto’o Fils n’a pas encore officiellement fait état de sa candidature.
Samuel Eto’o devrait être en lice pour un deuxième mandat. Malgré les critiques formulées lors de son mandat finissant, le »9 » devrait aller jusqu’au bout. En attendant d’avoir la liste des candidats, Samuel Eto’o est en pole position. Contrairement à 2021, les délégués élus à travers le pays lui sont acquis. Il devrait donc être réélu sans frictions.
Samuel Eto’o Fils ne cache pas ses intentions d’intégrer le nouveau siège de la FECAFOOT dans les prochains mois. Il en a fait un défi. Les travaux se poursuivent avec pour but d’aller au bout et de réceptionner ce chantier lancé par le président Iya Mohamed.
Les 4 premières années de l’ancienne star du FC Barcelone à la tête de la fédération sont loin d’être reluisantes. Certains estiment qu’il a besoin d’un 2ᵉ mandat pour améliorer ce qui n’a pas fonctionné. Alors que d’autres appellent à la refondation du football camerounais. Sauf que dans ce débat qui a cours, seuls les délégués ont le dernier mot.
C’est avec les élections dans les Ligues régionales, le 25 octobre dernier, que se sont achevées les élections dans les organes décentralisés. Au-delà du choix des nouveaux présidents régionaux, des membres du Conseil d’administration, il était aussi question de désigner les représentants de ces ligues régionales à l’assemblée générale élective dont la date a fait l’objet d’un communiqué du président sortant.
Par ailleurs, ce sont les membres élus au niveau des départements, des semaines voire des mois plus tôt, qui ont porté les nouveaux exécutifs dans les régions.
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