L’un s’appelle Njikam Youssouf Malick, il est de Malantouen. L’autre s’appelle Saïd, il est de Mora. Les deux résident à Kribi.
Ils sont liés par les activités d’agression et de vols de motos. Leur terrain de prédilection est la l’axe Kribi – Douala. Malheureusement en passant par Édéa. Édéa, ville dans laquelle ils ont été arrêtés, alors qu’ils venaient de commettre leur dernier crime…
Le lundi 17 février 2025 aux environs de 13 heures, le dispositif spécial de sécurité mis sur pied par le Commissaire Central de la Ville d’Édéa le Commissaire Divisionnaire Jean Georges Guilibithe à la suite de la découverte macabre de Sikoum, commençait déjà à porter ses premiers fruits avec ces deux brigands appréhendés alors qu’ils venaient d’arracher une moto neuve à son propriétaire, qu’ils s’apprêtaient à aller vendre à Douala.
Les deux infortunés qui sont passés aux aveux complets et sereins devant les journalistes constituent sûrement une piste non négligeable pour les enquêtes sur le drame qui a sinistré la localité de Sikoum dans la Sanaga-maritime et éploré toute la République, s’assimilant à une série d’assassinats ayant pour mobile l’extorsion des motos.
En attendant d’en savoir plus sur le réseau de ces gangster au caractère délétère, on peut apprécier l’important et impactant dispositif de sécurité mis sur pied par les Forces de l’Ordre aux alentours de la localité de Sikoum où il est désormais impossible, même à une souris de passer dans montrer patte blanche…
Vivement que les moyens humains et logistiques accompagnent ce dispositif de sûreté et de sécurité, quand on sait d’après les premières informations que les bandits qui opèrent dans cette zone viennent d’autres localités comme Douala et Kribi, comme c’est le cas pour ces deux malabars cueillis à froid par la police à Édéa.
