Du 5 au 9 septembre, l’ambassadeur itinérant des États-Unis, le Dr John Nkengasong, a effectué, à Yaoundé, une visite dont le but était de réaffirmer l’engagement continu et de longue date du gouvernement des États Unis à soutenir la lutte contre le VIH/sida au Cameroun. L’ambassadeur Nkengasong est le coordonnateur mondial des États-Unis pour la lutte contre le SIDA et le haut responsable du Bureau pour la sécurité sanitaire mondiale et la diplomatie.
En tant que première personne d’origine africaine à occuper ce poste, l’ambassadeur Nkengasong est né au Cameroun et a obtenu sa licence à la faculté des sciences de l’Université de Yaoundé. Avant son poste actuel, il a été le premier directeur des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC) en 2017 et a dirigé le cadre de la création de l’Africa CDC en tant qu’agence de santé autonome de l’Union africaine.
Au cours de sa visite, l’ambassadeur Nkengasong a rencontré le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la république, S.E. Ferdinand Ngoh Ngoh et le premier ministre Joseph Dion Ngute, soulignant, à la fois, le partenariat de longue date entre les États-Unis et le Cameroun, ainsi que les efforts du Cameroun pour mettre fin d’ici 2030, à la menace que représente le VIH/SIDA pour la santé publique.
Il a également rencontré les responsables des ministères des Relations extérieures, de la Santé publique, des finances, de l’Economie et, de la planification et de l’aménagement du territoire, ainsi que les partenaires de mise en œuvre des programmes de santé financés par le gouvernement des États Unis, des représentants de la société civile et des partenaires multilatéraux, afin de promouvoir la coopération internationale, en mettant l’accent sur la mise en œuvre énergique du plan opérationnel pour le Cameroun, du Plan d’urgence du président des États Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR) et sur la sécurité sanitaire mondiale aux niveaux national, régional et multilatéral.
Lors d’une table ronde avec les médias, organisée par le Centre des opérations d’urgence pour marquer la célébration du 20e anniversaire du PEPFAR, l’ambassadeur Nkengasong a souligné l’engagement des États-Unis à soutenir les efforts du Cameroun pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale afin de prévenir, détecter et contrôler les maladies infectieuses, y compris le VIH/SIDA, et d’y répondre. Le PEPFAR a investi plus de 385 milliards de francs CFA au Cameroun et ceci constitue l’engagement le plus important jamais pris par un pays pour lutter contre une seule maladie, en sauvant ainsi des millions de vies dans le monde et en progressant vers l’élimination du VIH en tant que menace de santé mondiale d’ici 2030.
Dans le cadre de sa visite, l’ambassadeur Nkengasong a donné une conférence publique à la faculté de médecine de l’Université de Yaoundé I, sur le rôle essentiel de la jeunesse dans l’éradication du VIH/SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030. Durant son échange avec les étudiants, il a encouragé les jeunes à participer à la recherche sur le VIH et à la mise en œuvre de la science, déclarant : « Aucune voix n’est trop petite pour contribuer à la lutte contre le VIH/sida » : « Aucune voix n’est trop petite pour contribuer… Je suis ici pour écouter les jeunes. Vous êtes l’avenir ; votre participation active est nécessaire pour maintenir les progrès que nous avons réalisés dans la riposte au VIH/sida et pour que le VIH/sida cesse d’être une menace pour la santé publique« .
L’ambassadeur Nkengasong a également visité l’hôpital baptiste d’Etoug-Ebe, l’organisation communautaire Horizons Femmes et le laboratoire national de Santé publique, afin d’examiner les projets de santé financés par le gouvernement des États-Unis, de rencontrer et d’échanger avec les bénéficiaires et de mettre en lumière les réalisations concrètes du partenariat États-Unis-Cameroun au profit du peuple camerounais.
Aux côtés du ministre de la Santé publique, il a annoncé un soutien financier du gouvernement des États-Unis de 19 millions de dollars pour la deuxième phase de l’évaluation de l’impact du VIH sur la population camerounaise (CAMPHIA). Il a souligné que CAMPHIA permettra d’actualiser la compréhension des progrès réalisés dans la réponse à l’épidémie de VIH/SIDA et informera le recalibrage de la stratégie de lutte contre le VIH/SIDA.