C’est avec beaucoup d’interrogations que les supporters avaient appris la nomination de Jean-Baptiste Bisseck à la tête des Lionnes Indomptables.
Nous sommes le 18 août, l’ancien entraîneur de Coton Sport de Garoua remplaçait alors Gabriel Zabo au lendemain de la Coupe du monde. Sans expérience avec les filles, comme son prédécesseur, les espoirs de la qualification pour la CAN 2024 reposaient sur ses épaules.
Face au Kenya, certains s’attendaient à une simple formalité au regard de la qualité du groupe. Les Lionnes se sont imposées à Yaoundé au match aller. Mais au retour, l’issue était pénible.
Aboudi Onguéné et ses coéquipières n’ont pas pu décrocher leur qualification pour la CAN 2024. Une grosse désillusion pour le football féminin. L’histoire vient de se repérer au stade de la Réunification.
Quelques mois plus tard, le Cameroun redescend dans l’arène. L’objectif est de corriger les erreurs du passé afin de décrocher un ticket pour la CAN 2026 au Maroc. Jean-Baptiste Bisseck était encore à la manœuvre.
Il a eu plusieurs mois pour bâtir un groupe capable de rectifier le tir. Il était tout enthousiaste à l’idée de voir les joueuses super motivées à Oran. Les Lionnes Indomptables affrontaient l’Algérie dans le cadre des éliminatoires. Avec un jeu poussif, Nchout Ajara et les siennes sont tombées sans briller (2-1).
Elles viennent encore de plier l’échine à domicile (0-1). Pour la deuxième fois consécutive, le Cameroun n’ira pas à la CAN. Par conséquent, les portes du mondial se referment aussi. Jean-Baptiste Bisseck n’a pas réussi à relever les défis. Pour plusieurs supporters, il devrait être viré pour insuffisance de résultats.
« C’est un bon entraîneur, pas pour les équipes féminines. C’est un autre monde. Si c’était Marc Brys, on aurait tout entendu des pros Fécafoot. Bisseck nous fait rater deux CAN. C’est trop. Que la Fécafoot l’écarte pour donner une chance à la reconstruction de cette équipe. On n’a rien montré pendant ces deux matchs.
L’Algérie était largement au-dessus sur tous les aspects. Il faut le reconnaître. Le sélectionneur était peu inspiré. Ça se voyait sur le terrain. Si la Fécafoot veut vraiment laisser Jean-Baptiste Bisseck sur un banc de touche, elle peut le nommer dans l’une des sélections masculines. Car il a montré ses limites chez les dames au regard des statistiques », a déclaré François Blaise Onana, un supporter.
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