l’essentiel
Si les renégociations tarifaires entre fabricants et grande distribution n’avancent pas, plusieurs enseignes ont décidé de mettre en place des promotions importantes à partir du 1er juillet. Un moyen de satisfaire tout le monde sans avoir à s’engager sur le long terme.
Le début de la fin des prix élevés ? Alors que le gouvernement, par la voix du ministre de l’Economie Bruno Le Maire notamment, appelle les industriels et les distributeurs à revenir à la table des négociations pour faire baisser les prix dans les rayons, les discussions tardent à porter leurs fruits.
A défaut d’accord durable pour les mois à venir, plusieurs grandes marques entendent encore faire des efforts en mettant en place d’importantes promotions mises en place dès le 1er juillet. Ce sera notamment le cas de Danone pour ses desserts ou Panzani pour ses pâtes.
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Selon nos confrères de Parisien, concernant Danone, la baisse sera de 46 centimes en moyenne, dont une remise de 18% pour l’emblématique Danette. Une baisse qui n’interviendrait pourtant qu’à partir du 1er août… mais jusqu’à la fin de l’année. Du côté de Panzani, l’annonce date déjà de plusieurs semaines : le PDG du groupe Albert Mathieu a expliqué qu’il s’agirait dans un premier temps d’une légère baisse de « quelques centimes » du prix d’un paquet de pâtes, mais qui normalement être suivie d’une baisse plus importante en octobre. En tout cas, selon lui, cet été doit marquer « un point d’inflexion » dans la variation des prix.
200 à 300 références concernées
Selon les informations de Parisienil y aurait en tout « une vingtaine de constructeurs » qui entendraient baisser leurs prix par des promotions ce mois de juillet, avec des remises oscillant « entre 2% et 20% », pour 200 à 300 références concernées.
De quoi permettre aux Français, enfin, de souffler un peu en récupérant leur pouvoir d’achat. Car sur les chiffres arrêtés en mai, la hausse des prix alimentaires sur la seule année écoulée avait atteint 14%. Et en se lissant sur les deux dernières années, cette hausse suite à l’inflation grimpe à 21 %.
Les grandes marques auraient tout à gagner à inverser cette tendance, puisque selon Emily Mayer, directrice d’études à l’institut Circana citée par le quotidien francilien, « leurs ventes ont chuté de 7,3% en volume », entre une part des Français contraints de se serrer la ceinture et de renoncer à certains produits, et un autre qui se rabat sur des produits moins chers, comme les MDD.
Albert Mathieu l’avait d’ailleurs souligné au début du mois : ces marques ont gagné deux points de parts de marché « en peu…
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