Le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, l’a indiqué dans une correspondance adressée à son homologue des Transports le 29 septembre dernier, tout en précisant que le test ne sera obligatoire que pour les pays destinataires qui en exigent.
Le ministère de la Santé Publique relève avec satisfaction une maitrise relative de la situation épidémiologique du Cameroun au courant de cette année 2022, et a décidé d’un allègement de certaines mesures obligatoires édictées dans le but de lutter contre la pandémie de la Covid-19. Au mois de juin dernier, le gouvernement avait décidé des tests PCR systématiques pour les voyageurs entrants et sortants du Cameroun, avec des tests payants à hauteur de 30 000 FCFA pour les sortants.
Depuis le mois de mars dernier, le ministère de la Santé Publique a procédé à un allègement. Si les tests PCR sont toujours exigés aux voyageurs en provenance de l’étranger, ils ne sont plus systématiques pour ceux qui sortent du Cameroun, a indiqué le patron du maroquin de la Santé, Malachie Manaouda, à son homologue des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe.
Au demeurant, ces tests ne sont systématiques qu’en « fonction des exigences du pays de destination », précise le ministre de la Santé. Cette souplesse fait suite à une accalmie relative observée dans la prévalence de la maladie.
« La situation épidémiologique de la Covid-19 au Cameroun cette année a été marquée par une longue période d’accalmie de février à juillet 2022. La résurgence des cas observée depuis la 29ème semaine épidémiologique (18-24 juillet 2022) a duré moins de deux mois et a laissé place à une baisse régulière des cas depuis la 34ème semaine épidémiologique (22-28 août 2022). Cela confirme que notre pays se situe dans le contexte africain et mondial de contrôle de cette pandémie », lit-on dans la correspondance de Malachie Manaouda à son homologue Ngalle Bibehe.
Il faut relever que la non-systématisation du test PCR pour les voyageurs sortant du Cameroun, va provoquer une baisse des recettes non-fiscales, alors que grâce à cette mesure adoptée le 15 juin dernier, le trésor public avait pu collecter pas moins de 500 millions de FCFA quelques semaines seulement après.
