La tension entre la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (Minsep) ne cesse de croître, et les récents événements survenus à l’aéroport international de Douala ne font qu’aggraver la situation.
Selon des informations rapportées par Franc Erik Diffo, Journaliste chez MSI Tv, les forces de l’ordre auraient pris position en faveur du Minsep, ajoutant une nouvelle dimension à ce conflit déjà houleux.
Le 2 septembre 2024, une scène controversée s’est déroulée à l’aéroport de Douala. Les joueurs des Lions Indomptables, de retour de leurs engagements, ont été retenus pendant près de deux heures dans le tunnel de l’aéroport, empêchés de rejoindre leur staff d’accueil de la FECAFOOT.
Selon Diffo, les forces de sécurité, qui seraient intervenues pour soutenir le Minsep, auraient empêché les employés de la FECAFOOT d’accéder aux joueurs.
Ce n’est qu’à l’arrivée de Dany Nounkeu, team press manager représentant le Minsep, que la situation a pu être débloquée. Nounkeu, qui était à l’hôtel Hilton de Yaoundé, s’est rendu en urgence à Douala pour escorter les joueurs jusqu’au Best Western Hôtel. Ce geste semble indiquer une prise de contrôle par le Minsep dans la gestion de l’équipe nationale, une évolution qui pourrait contraindre la FECAFOOT à revoir sa position dans ce bras de fer.
Si ces révélations se confirment, elles soulignent une dégradation du rapport de force en défaveur de la FECAFOOT. La fédération, déjà sous pression, pourrait être obligée de céder du terrain face à un Minsep qui montre une volonté de prendre les rênes du football national, en particulier dans le cadre de la gestion des Lions Indomptables.
Ce nouvel épisode ne fait qu’exacerber les tensions au sein du football camerounais, laissant planer une incertitude quant à l’avenir des relations entre la FECAFOOT et le Minsep. Les supporters, quant à eux, restent attentifs à l’évolution de cette situation qui pourrait avoir des répercussions sur la préparation de l’équipe nationale pour ses prochaines échéances.
