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Concours des infirmières : elle renonce après trois échecs aux examens

Après avoir échoué trois fois à l’examen d’admission à la pratique, une étudiante se résigne à renoncer à son rêve d’exercer la profession infirmière et crie du fond du cœur.

« Aujourd’hui, je dis adieu au rêve d’être infirmière communautaire, infirmière en santé des femmes, infirmière dans les écoles, infirmière dans les communautés autochtones, etc. Aujourd’hui, je dis « bye » à mon métier de rêve », a écrit Clémence Fortin dans un post Facebook mardi.

Dans son message, directement adressé à l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), la jeune femme explique avoir échoué en mars dernier, et pour la troisième fois, à l’examen d’entrée à la profession infirmière et dit avoir « le cœur brisé ».

« Trois tentatives, trois échecs, trois fois l’étude et le stress du jour de l’examen. Mais surtout trois ans de DEC [auxquels] Je dis au revoir, trois belles années avec des camarades gentils, des patients qui m’ont marqué[ée] et des stages enrichissants, mais aussi trois ans de manque de temps, de fatigue et dans l’autre cas des stages moins agréables et durs sur la santé mentale […] Je pourrais passer l’examen une quatrième et dernière fois, mais je n’ai pas la force mentale, l’énergie et l’argent que génère tout ce processus d’examen », a-t-elle écrit.

Elle affirme également que le taux de réussite à l’examen de mars était de 53 %.

« Tout dans cet examen est remis en question. Tout est obsolète », a-t-elle déploré.

Clémence Fortin appelle l’OIIQ à ne pas « laisser tomber la relève ».

« Faire mieux, s’améliorer car un échec comme celui-ci n’est pas qu’un simple ‘non’. Un échec comme celui-ci a bien plus de répercussions que vous ne le pensez. J’ai travaillé fort durant mes trois années de DEC, j’ai contribué pendant près de deux ans à la campagne de vaccination COVID-19 à laquelle je me suis inscrit[ée] bénévolement pour aider la population et le système de santé qui peinent, en même temps d’avoir un deuxième emploi. Je sais que j’aurais été une infirmière empathique, bienveillante et persévérante. Je suis fier de moi, même si c’est difficile à admettre. »

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