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Climat: le Littoral célèbre la 60ème édition de la Journée météorologique mondiale

Des Transports pour le Littoral a organisé diverses activités ces derniers jours.

La délégation régionale des Transports pour le Littoral n’a pas voulu que la 60e édition de la Journée météorologique mondiale (Jmm), célébrée le 23 mars de chaque année, passe inaperçue à cause du Covid-19.

A cet effet, diverses activités ont été organisées, en partenariat avec l’Asecna, le Projet d’informations satellitaires et météorologiques pour la réduction de risques de catastrophe en Afrique centrale (Swidra-ac) et la Communauté urbaine de Douala (Cud) ont suivi une visite guidée dans le bassin versant du Tongo Bassa’a à Bonamoussadi le 20 mars et une table ronde le lendemain, afin de sensibiliser le public et les autorités sur le bien-fondé des connaissances hydrométéorologiques et la prévention des catastrophes genre inondations.

Le thème de la célébration, «Le climat et l’eau : compte chaque goutte parce que chaque goutte compte », a mis en évidence le rôle décisif de l’eau pour la vie, le climat et les conditions météorologiques de la planète.

L’eau douce est essentielle à la vie, en moyenne, un être humain ne peut survivre plus de trois jours sans eau. Le précieux liquide est indispensable à la production des aliments et de pratiquement tous les biens et services, ainsi qu’à l’environnement.

La région du Littoral est confrontée aux défis croissants que posent le stress hydrique, les inondations, la sécheresse, l’accès insuffisant à une eau salubre. C’est pourquoi il faut, de toute urgence, améliorer la prévision, le suivi de la gestion des approvisionnements en eau des quartiers et des départements de la région.

S’adressant aux populations en 2012 à l’occasion du réconfort aux victimes des inondations à Guirvidig (région de l’Extrême-Nord), le chef de l’Etat avait précisé qu’il conviendrait de renforcer à tous les niveaux et de manière régulière l’information météorologique.

Ceci afin de permettre aux populations de disposer de renseignements utiles. Cette volonté s’est traduite en actions fortes avec le renforcement des capacités en termes de formation, la création d’une filière météorologique à l’Ecole nationale supérieure Polytechnique de l’université de Yaoundé 1, etc.

Mais la tâche reste immense, a précisé Isaac Bernard Dimé, délégué régional des Transports pour le Littoral. Selon lui, elle ne saurait relever de la seule responsabilité de ce département ministériel : comprendre les phénomènes météorologiques et climatologiques nécessite l’apport de tous.

Source: Cameroon Tribune

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